Par : B. N.
Les nuisances infligées aux habitants des résidences de Djenen El Bey et Baha par certains commerces ne semblent apparemment pas prendre fin et s’accentuent de plus en plus durant la saison estivale.
Il s’agit essentiellement des cafétérias et des salons chichas activant sur la route menant du rond-point en face de la résidence El Baha vers Maqam Echahid. Celles-ci agiraient en « toute impunité » et causent de véritables désagréments aux habitants. Dans une pétition adressée au wali Djamel Eddine Berimi, les habitants font état de leur ras-le-bol de la situation qui empire de plus en plus. Il s’agit essentiellement, selon le document dont nous détenons une copie, des activités liées au stationnement anarchique des clients de ces cafétérias, qui bloquent la circulation et causent un véritable calvaire aux automobilistes qui empruntent la route de Séraïdi à partir du rond-point d’El M’haffeur. Des nuisances sonores, une obscénité ainsi que des rixes répétitives qui durent jusqu’à des heures très tardives de la nuit. Ces cafés accueillent une clientèle très encombrante pour le voisinage et pour les usagers de la route. Étant nombreux, les jeunes « citoyens » ayant l’habitude de fréquenter ces endroits squattent la voie de droite pour stationner en double file, étant donné que l’espace réservé au stationnement est limité par rapport aux nombres des voitures, ce qui provoque un véritable embouteillage. « Nous avons cru que le problème de l’embouteillage sera réglé une fois que la route menant à Séraidi, à partir du rond-point de Beni M’haffeur, sera réaménagée. Mais on avait clairement tort car, après avoir dénoncé l’état de détérioration dans lequel se trouvait cette route, la mairie d’Annaba a répondu favorablement à nos doléances. La route a été bien aménagée mais cela n’a pas permis d’avoir une circulation routière fluide. Les clients des cafés ne cessent de squatter la route. Ça devient insupportable » indique un habitant.
Ce sont en effet des cafés transformés, depuis très longtemps en lieux donnant l’impression qu’il s’agit de véritables cabarets et lieux de débauches. C’est en tous les cas ce que croient les habitants des résidences existantes en dessus de ces cafés où se côtoient les trafics en tout genre.