La direction générale de l’ANGEM a dévoilé sa nouvelle stratégie. Celle-ci repose sur la performance et l’efficacité de ses accompagnateurs et de ses formateurs, lit-on dans son communiqué de presse, dont une copie a été remise à notre rédaction. Cette stratégie s’inscrit, faut-il le souligner, dans le cadre d’un plan d’action établi en étroite collaboration avec le BIT (Bureau international du travail).
Lors d’une rencontre organisée, dernièrement, à l’hôtel Sheraton d’Alger, les participants n’ont pas hésité à adhérer à la nouvelle stratégie prônée par la tutelle, à savoir le ministère de l’Economie, de la Connaissance, des Start-up et des Microentreprises, dont l’objectif est d’accompagner le maximum de jeunes porteurs de projets professionnels parmi les universitaires et les diplômés des établissements de la formation professionnelle.
Les personnes confrontées aux défis sociaux, la femme rurale, entre autres, sont également concernées par ce travail de proximité qui sera initié par les cadres précédemment cités, recommandent les experts présents à cette séance de travail. Interrogé sur les recommandations de cette rencontre, Karim Draoui, directeur régional de l’ANGEM, n’a pas manqué d’appeler les accompagnateurs et les formateurs à doubler d’efforts et de sillonner toutes les communes, notamment ces zones dites d’ombre. D’importants moyens humains et matériels seront déployés, rassure Samy Hebbache, directeur de l’agence ANGEM de Constantine, afin que les objectifs recherchés par la tutelle et la direction générale soient, effectivement, atteints.
Pour rappel, ce dispositif permet deux formules de financement, dont une avec le concours des cinq banques publiques, à savoir : CPA, BNA, BDL, BEA et BADR. La première formule est liée aux prêts pour l’achat des matières premières. Il s’agit de microcrédits non rémunérés, qui ne dépassent pas les 100.000 DA, octroyés directement par l’ANGEM au titre de l’opération précitée. Ces prêts sont destinés à financer celles et ceux qui disposent d’un petit équipement et outillage, mais qui sont dépourvus de moyens financiers pour l’achat de matières premières et relancer ou entreprendre leurs activités.
Quant à la seconde formule, dite de financement triangulaire (ANGEM-Banque-Promoteur), elle concerne les crédits accordés par la banque et l’ANGEM au titre de création d’activité, tout court, via, bien évidemment, l’acquisition de petits matériels, de matières premières de démarrage et au paiement, à la fois, des frais nécessaires au lancement de l’activité choisie par le promoteur. Le montant du projet est plafonné à 1.000.000 DA. Le financement se présente comme suit : un prêt bancaire de 70% bonifié à 100%, un prêt ANGEM non rémunéré de 29% et un apport personnel estimé à 1%. Il est utile de rappeler, toujours dans cet ordre d’idées, que les délais de remboursement peuvent aller jusqu’à huit (8) ans avec un différé de 3 années pour le remboursement du crédit bancaire.
Par : A.A