Par : Amar Ait Bara
Le président de l’assemblée populaire communale d’Annaba, Tahar Merabti, ne cesse d’instruire les services de l’état civil de s’abstenir de demander des documents inutiles aux administrés. Ces instructions du premier magistrat de la ville sont souvent ignorées par les bureaucrates de la commune qui vous demandent parfois plus de 20 documents pour la constitution et le dépôt d’un dossier pour une petite correction et cela est pénible pour les citoyens qui doivent courir partout. Les nerfs de ces administrés sont mis à rude épreuve pour se procurer ces documents et souvent, ils sont forcés d’acheter des imprimés sous forme de demandes chez le bureau de tabacs d’en face et l’illégal est érigé en vertu. Les lenteurs administratives et la bureaucratie sont les pires ennemis communs des pouvoirs publics et des citoyens, ennemis qu’il faudrait combattre. En effet, cet ennemi commun indomptable qu’est la bureaucratie est combattu par tous sans arriver à l’exterminer. Et, selon l’avis de tous, la vitrine de la municipalité est incontestablement les collectivités locales et, en particulier l’état civil qui doit être assaini car les guichets mis à la disposition des citoyens sont impénétrables et parfois les citoyens se heurtent à un mur appelé la bureaucratie qui est associé aux lenteurs administratives. Pourtant durant l’année 2015, les documents biométriques ont été créés justement pour éradiquer le phénomène de la bureaucratie et aussi des lenteurs administratives, mais ces pratiques sont toujours ancrées dans les esprits de tous. Cependant, cela n’a servi à rien puisqu’on demande encore la photocopie de la carte d’identité biométrique et c’est une aberration. En l’absence de lecteurs de cartes, le citoyen est confronté au quotidien à ces problèmes et comme dit l’adage « Celui qui n’avance pas recule ». En effet, pourtant le système informatique est installé au niveau des communes et il suffit d’utiliser le lecteur de puce de l’administré pour connaitre sa filiation, mais cela n’est pas encore appliqué et rien n’est mis à jour, hormis bien sûr les actes de naissance, les fiches familiales, individuelles où parfois on découvre des erreurs dans les noms et les prénoms, un » N ou un L, et c’est à partir de là que commence les déboires et la galère. Si l’acte de naissance du père comporte une erreur, il va falloir corriger tous les actes des enfants même s’ils sont au nombre de 10. En effet, il est demandé au citoyen concerné par ces mesures de correction de fournir 10 dossiers administratifs pour les transmettre au niveau de la justice, ce qui est éreintant.