Par : Amar Ait Bara
L’attribution des kiosques par la commune d’Annaba au profit des handicapés est restée au stade des promesses. Ce projet est encore au stade des consultations, des concertations, des cahiers de charges et avis d’appels d’offres. Alors que les handicapés intéressés ont transmis des demandes, les réponses ont été négatives et en plus, transmises à une catégorie de personnes atteintes de trisomie 21 ou des handicapés moteurs. Selon nos sources, avant le lancement des 100 kiosques, il a été prévu l’attribution d’un quota de 50 kiosques pour aider socialement cette catégorie socio-professionnelle qui attend avec impatience les aides qui lui sont destinés et certains handicapés moteurs, à titre d’exemple, avaient vraiment besoin qu’on leur tende la main. A titre indicatif, plusieurs demandeurs handicapés ont reçu un niet catégorique par l’administration, dont L.F avec une réponse enregistrée sous les références 2457/D MG/2022 en provenance de la direction des moyens généraux et celle des biens communaux. Pourtant les dossiers transmis répondaient aux critères demandés, dont le carnet de santé délivré par la direction de l’action sociale prouvant la véracité de l’information et le type d’infirmité du demandeur. De nombreuses demandes, dont nous détenons des copies ont été retournées à leurs envoyeurs avec des avis défavorables et ont reçu avec étonnement ces réponses négatives et expéditives, surtout de la part de l’administration municipale. Pourtant, ceci représentait un brin d’espoir pour ces handicapés qui nécessitent des prises en charge, socialement parlant, mais hélas, ce n’était pas le cas. En effet, le chef de l’exécutif communal a annoncé le lancement d’un projet relatif à la création de 100 kiosques, dont certains seront transformés en vespasiennes, et d’autres en kiosques de tabacs et cosmétiques, sans pour autant préciser les endroits où ils seront implantés. Cette frange de la société de handicapés moteurs était intéressée par ce projet et a émis le vœu de demander un kiosque. Le projet en question demeure au stade embryonnaire et aucun ne peut donner une réponse, malgré les dossiers solides transmis au P/APC et une copie au directeur des biens communaux. Pourtant ces handicapés sont prioritaires en matière d’octroi des biens de l’Etat, vu que ces derniers sont des personnes nécessiteuses. Lors du précédent exercice de l’APC, un handicapé habitant la cité du 11 décembre 1960 avait ester en justice le délégué du secteur 2. Ce dernier, qui exploitait un parking, reprochait à ce responsable municipal de l’avoir chassé de ce parking qui représentait pour lui sa seule ressource financière et la justice lui a donné gain de cause.