Instituée en 2014 par les instances de l’ ONU, la journée mondiale de la vie sauvage, fixée au 3 mars, est célébrée pour protéger des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. A cet égard, cette journée vise la nécessité d’intensifier la lutte contre les prédateurs qui massacrent des espèces sauvages, sans se soucier des répercussions économiques, environnementales et sociales au détriment de la nature. Placée cette année sous le thème ” Ensemble pour la conservation de la vie sauvage “, cette journée a été organisée par la Conservation des forêts de la wilaya de Guelma au niveau de la réserve naturelle de Béni-Salah qui s’étend sur plus de 12.000 hectares et abrite une flore et une faune diversifiée, composée d’une douzaine d’espèces, à savoir le porc-épic, le chacal, le hérisson, le chat sauvage, le lièvre, le sanglier, la belette, l’hyène, la genette, le renard, la mangouste et le cerf de Barbarie.
Cette manifestation a été organisée avec la collaboration des universités de Guelma et de Souk-Ahras, la fédération des chasseurs et les filières des plantes médicinales et aromatiques pour mettre en valeur la richesse de la faune et de la flore. Le but recherché est de sensibiliser la population sur la préservation de ces acquis inestimables. Un responsable de la Conservation des forêts a affirmé que des études de recherche ont été lancées par les deux universités pour la protection et la survie des espèces sauvages et les multiples avantages qu’elles procurent aux hommes.
Hamid Baali