Le flot incessant des motos sur la corniche d’Annaba a longtemps été une préoccupation majeure pour les autorités locales et les citoyens. Récemment, des mesures strictes ont été mises en place pour réguler cette situation et garantir la sécurité des espaces publics, notamment pendant la saison estivale où l’affluence atteint son pic.
Il a été décidé d’interdire la circulation des motos sur la corniche pendant la nuit, précisément de 16h à 7h du matin. Cette décision vise principalement à réduire les nuisances sonores causées par ces engins, perturbant ainsi la quiétude des promeneurs nocturnes.
L’une des raisons principales de cette interdiction est la nécessité de réguler le trafic, en particulier aux heures de forte affluence. Les motos, avec leur vitesse élevée et leur capacité à se faufiler entre les voitures, ont souvent été impliquées dans des accidents, mettant en danger la vie des conducteurs et des piétons.
Mais les préoccupations vont au-delà de la simple sécurité routière. Les motos sont parfois utilisées par des individus malintentionnés pour commettre des vols et des agressions. Cette mesure vise, donc, également à dissuader les activités criminelles qui exploitent la mobilité rapide offerte par les motos.
Les contrevenants à cette interdiction s’exposent à des sanctions sévères. En effet, toute moto circulant pendant la période d’interdiction sera confisquée et son conducteur sera soumis à des procédures légales rigoureuses.
Interrogés sur cette nouvelle réglementation, certains habitants d’Annaba ont exprimé leur soutien, soulignant l’importance de protéger les espaces publics et d’assurer la sécurité de tous. Cependant, d’autres ont émis des réserves, craignant que cela n’impacte négativement les amateurs de balades nocturnes en moto.
Dans tous les cas, cette décision marque une étape importante dans la gestion du trafic et la préservation de l’ordre public à Annaba. Les autorités locales restent vigilantes pour garantir l’application stricte de cette mesure et veiller au bien-être de la population.
Par : Mahdi AMA