Par : S.B.
Certains parents d’élèves, en croyant bien faire, inscrivent leurs enfants dans des écoles privées, dont certaines exercent ce commerce illégalement. Certaines associations à caractère caritatif travaillent à leurs comptes en utilisant l’agrément des associations en créant des écoles privées empochant les frais des inscriptions avant de changer d’adresse. D’ailleurs, des écoles privées sont créés dans des immeubles, sans se soucier des désagréments qu’elles causent aux habitants. Une fois les inscriptions faites, les habitants s’opposent à ce genre de commerce dans un immeuble à usage d’habitations et, en ayant encaissé l’argent, les propriétaires de ces écoles, arnaquent les gens. Peut-on délivrer un registre de commerce pour un local qui est un logement en location, situé au premier étage d’un immeuble. D’ailleurs, les habitants du quartier des 1.276 logements ont vécu une situation similaire où ils ont constaté qu’une école privée qui exerçait ailleurs venait de s’installer dans leur immeuble, au numéro 143. La propriétaire de ce projet n’a consulté personne en plaçant des plaques en utilisant le balcon des voisins transgressant les lois et le procédé du bon voisinage. Ces derniers ont saisi par écrit le wali d’Annaba, le maire, le délégué de secteur, les services de police de l’urbanisme, la DRAG, la direction de l’éducation sans pour autant régler le problème. Ces dépassements vont découler sur des conséquences fâcheuses puisque les habitants de ce quartier comptent bloquer l’entrée du bloc lors de la rentrée scolaire. Même si la propriétaire de cette école détient un agrément, qu’a-t-elle fait de l’enquête commodo- incommodo où les voisins pouvaient émettre des réservées à cette activité ? Saquant que ce genre de commerce est habituellement soumis à des règles et situé au bas des villas sans le dérangement des riverains et sans causer des nuisances sonores et les pleurs des bambins. D’ailleurs, des écoles similaires n’ont jamais pu exercer ce genre d’activités dans des immeubles dont les habitants ont émis un niet catégorique à cette pratique souvent frauduleuse. Les clients de cette nouvelle école appelée « les Génies », causant des désagréments aux voisins, les sollicitent pour des inscriptions et cela dure depuis deux semaines. Ces habitants comptent saisir la justice pour mettre fin à leur calvaire mais, pour l’instant, ils interpellent le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, pour stopper ce projet créé au détriment du bien-être des habitants. D’ailleurs, toutes les instances ont été saisies du dossier dont nous-mêmes détenons une copie.