Par : Amar Ait Bara
Les malades atteints d’insuffisance rénale doivent chaque bimestre faire un test de toxicologie en aluminium, indisponible au niveau des hôpitaux et ces derniers doivent faire des acrobaties pour se permettre ce bilan à prix fort chez le privé. Ainsi, les médecins de l’hôpital Ibn Sina tirent la sonnette d’alarme sur l’état des lieux de cet établissement sanitaire qui se trouve dans une situation peu reluisante et surtout dans un piteux état avec un manque flagrant des équipements médicaux nécessaires. Cependant, les membres du conseil scientifique se sont déplacés sur place pour s’enquérir de l’état des lieux de cet établissement, sauf que ce conseil n’a aucun pouvoir de décision et sa mission est uniquement consultative. Ces membres du conseil de l’ordre voulaient faire pression sur la direction du matériel médical pour l’acquisition de ces équipements commandés pourtant indispensables mais qui n’ont jamais été honorés. Les chefs de services de cet établissent hospitalier n’ont pas cessés de réclamer les équipements médicaux et les produits pharmaceutiques surtout au niveau de la néphrologie. Le matériel nécessaire, pour les différents services de l’hôpital Ibn Sina a été répertorié et la commande a été transmis à la DMM, direction du matériel médical à la direction générale du CHU Annaba mais en vain, puisque le problème financier se pose avec acuité et cette commande ne sera pas satisfaite pour l’instant. Pourtant, une commande de matériel performant, répondant aux normes, utilisé en cardiologie a été établie dans la perspective de bien faire, mais elle est restée lettre morte. Aussi, des appareils utilisés en néphrologie et en hémodialyse manquent cruellement et ce manque se fait ressentir en mettant ces malades dans des conditions peu confortables en attendant leur tour. Les médecins exerçant dans cet hôpital sont dans la tourmente et tirent la sonnette d’alarme, car ils essayent de s’acquitter de leur mission avec le peu de moyens dont ils disposent.