Par : Hamid Baali
Métropole abritant plus de 180.000 habitants, le chef-lieu de wilaya accuse un énorme retard dans la circulation des véhicules en milieu urbain, au grand dam de la population qui est manifestement pénalisée. Ce dossier avait été maintes fois débattu lors des sessions de l’APW afin d’attirer l’attention des autorités locales, mais ce problème perdure. Un bureau d’études spécialisé avait été requis voilà plusieurs années et un diagnostic avait été présenté en séance plénière aux services compétents aux fins d’entreprendre les démarches indispensables.
Pour des raisons inexpliquées, ces recommandations n’ont pas été concrétisées et seuls des feux tricolores ont été installés au carrefour de Snobour, au boulevard du 19-Juin. La circulation routière est devenue un problème récurrent puisque la ville subit quotidiennement une paralysie durant les heures de pointe et des bouchons sont enregistrés dans divers secteurs de la ville.
De toute évidence, il convient de reconnaître que le parc roulant a décuplé ces dernières années et aucune initiative n’a été entreprise dans le domaine de la signalisation routière.
Chaque jour, des goulots d’étranglement sont visibles au centre-ville et même dans les quartiers périphériques et le code de la route est bafoué par des automobilistes irascibles qui refusent de respecter la priorité préconisée. Des sautes d’humeur, un charivari, des échanges de propos discourtois, des empoignades et des bouchons sont le quotidien des citoyens. Les agents de la Sûreté de wilaya font de leur mieux pour réguler ce flot ininterrompu de véhicules et des retards conséquents pénalisent les travailleurs, les élèves et les lycéens. Selon des professionnels de ce secteur, la mise en place de feux tricolores s’impose aux carrefours de l’hôtel de ville, de la place du 19 mars, de la mosquée El-Qods, de l’école La Maouna, du Palais de justice, Hadj Embarek, du cimetière des chouhada car ce sont les points noirs déplorés par les automobilistes qui restent coincés pendant d’interminables minutes ! Un directeur d’une agence d’auto-école nous confie : “Il est primordial d’apporter des correctifs au plan de circulation de la ville de Guelma car nous accusons un retard avéré comparativement aux autres wilayas. Nous espérons que cette doléance citoyenne sera prise en charge par les autorités locales. Une commission pluridisciplinaire doit être opérationnelle afin de proposer des solutions à même d’améliorer la fluidité des véhicules.”