Par : Hamid Baali
Le chef-lieu de wilaya est devenu une décharge à ciel ouvert puisque depuis le samedi 20 août, les services de collecte des ordures ménagères sont aux abonnés absents au grand dam des riverains pénalisés par cet environnement épouvantable. Des odeurs pestilentielles se dégagent de ces lieux infects et des bacs débordent de sachets éventrés par des fouineurs à la recherche d’objets en matière plastique, en bois, en verre et autres destinés au recyclage. Les trottoirs et les chaussées sont encombrés de déchets hétéroclites car les camions-bennes n’ont pas effectué leur tournée depuis cinq jours .
Nous apprenons que les éboueurs ont repris leur énième grève pour des raisons revendicatives liées à l’augmentation des salaires, des primes, au volume horaire, aux pénibles conditions de travail, aux tenues de travail et autres. Dernièrement, des promesses avaient été données par les responsables de l’APC de Guelma à ces travailleurs qui souffrent en silence. Selon nos investigations, ces promesses n’ont pas été concrétisées. Les éboueurs sont déterminés à arracher leurs droits légitimes car ils effectuent un travail rebutant et exigent un minimum de respect et de dignité !
Saisie de 164 kg de viandes blanches avariées
Dans son dernier bulletin adressé à notre journal , la commissaire Mébarka Zepsa, responsable de la cellule de communication et des relations publiques de la Sûreté de wilaya de Guelma, fait état d’une opération de contrôle des boucheries menée conjointement par les services de la DCP, direction du commerce et des prix, et les policiers relevant de la deuxième Sûreté urbaine. En effet, pendant la saison estivale, certains commerçants ne respectent pas la chaîne de froid puisqu’ils débranchent les congélateurs et les réfrigérateurs durant la nuit par économie ; en revanche, ils mettent en danger la santé de leur clientèle sujette à des intoxications alimentaires !
Au cours de la journée du mardi 23 août, cette brigade pluridisciplinaire a inspecté les commerces implantés au quartier de Bab Constantine et ont découvert 139,3 kg de viandes blanches, 19,7 kg d’abats de volailles et 5,45 kg de foie de volaille dont la qualité laisse à désirer. Une quantité globale de 164,45 kg de ces produits impropres à la consommation a été saisie par les fonctionnaires mandatés. Un procès-verbal a été établi à l’encontre des contrevenants qui répondront de leurs actes répréhensibles par devant la justice.