Par : Hamid Baali
Ce mardi 22 mars, la maison de la culture Abdelmadjid Chaffai à Guelma a abrité la célébration de la journée mondiale de l’eau placée cette année sous le thème ” Eaux souterraines, rendre l’invisible visible. C’est madame le wali de Guelma, Labiba Ouinez Mébarki, accompagnée du président de l’ APW, qui a procédé à l’inauguration de cet évènement en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya, des directeurs des ressources en eau, des directeurs de l’ ADE, Algérienne des eaux, de l’ ONA, Office national de l’assainissement, de l’ OND, Office national de drainage, d’hydrauliciens, de gestionnaires de l’eau, de responsables d’organismes spécialisés dans la fabrication et la commercialisation d’équipements de canalisations, d’irrigation, de drainage et d’assainissement .
Cet évènement, célébré à l’échelle locale, mettait en relief les projets du secteur et a offert l’opportunité à la délégation officielle de s’enquérir de visu sur les moyens qui déterminent la mise en oeuvre de la politique nationale de l’eau, la modernisation des techniques de gestion, l’amélioration de la dotation en eau, l’intensification de l’irrigation des terres, le renouvellement des ouvrages de production, le traitement, le stockage, l’adduction et la distribution de cette ressource stratégique. Un accent particulier a été mis sur l’économie de l’eau traduite par la lutte contre le gaspillage, les piquages illicites et la réparation des fuites d’eau affectant le réseau de distribution.
Le DRE, directeur des ressources en eau, est intervenu pour préciser que l’alimentation en eau potable nécessite une production de 25 millions de m3/an. Il indique que les eaux souterraines qui sont alimentées par les chutes de pluies et la fonte des neiges fournissent 50% à l’eau potable et 40 % à l’irrigation et à l’usage industriel. L’irrigation nécessite la livraison de 20 millions de m3/an au secteur agricole, mais il souligne que la faiblesse des précipitations se répercute négativement sur le remplissage du barrage de Bouhamdane. Dans ce contexte, le directeur de cet ouvrage hydraulique, M. Mohamed Douakha, déclare que ce barrage ne dispose actuellement que de 38 millions de m3 d’eau, soit 21 % de sa capacité globale qui est de l’ordre 185 millions de m3, ce qui est insuffisant pour l’alimentation en eau potable et l’irrigation des terres. En conséquence, les fellahs ne bénéficieront cette année que d’un quota de 6 millions de m3 et ce, dans l’attente d’une pluviométrie plus conséquente.
D’autre part, la délégation s’est déplacée dans la commune d’Héliopolis au niveau du CET, Centre d’enfouissement technique de Bouguerguer où elle a procédé à la mise en service d’une station de presse de déchets domestiques. Cette structure qui fait partie d’un programme national de 30 unités, produira 80 m3 d’eau / jour au profit des fellahs.