Le président de l’Assemblée populaire communale (APC) de Seraïdi a récemment effectué une inspection rigoureuse sur la plage de Djenen el Bey, afin de faire face à plusieurs infractions commises par des locataires des kiosques installés sur cette zone balnéaire. Lors de cette visite, le responsable a constaté plusieurs dépassements allant à l’encontre du plan d’aménagement approuvé par les autorités compétentes.
En effet, des constructions supplémentaires ont été érigées autour de certains kiosques sans aucune autorisation légale, créant ainsi des espaces clos illégaux par l’ajout de clôtures. Ces actions, considérées comme une tentative d’accaparement des terrains de l’État, dépassent le cadre du contrat de location initial. Le maire de Seraïdi a fermement ordonné la démolition immédiate de toutes les extensions illégales et le retrait des clôtures autour des kiosques, tout en rappelant la nécessité de respecter le périmètre défini dans le plan d’aménagement.
En outre, il a convoqué une réunion avec l’ensemble des bénéficiaires de la location des kiosques, ainsi que les individus ayant enfreint les règles. Lors de cette convocation, des instructions fermes leur ont été données concernant l’obligation de maintenir les kiosques dans le cadre défini par le plan d’aménagement approuvé et de cesser toute forme de dépassement.
Le maire a également insisté sur le respect des activités commerciales pour lesquelles les kiosques ont été loués, soulignant que tout changement d’activité sans autorisation préalable des services compétents serait considéré comme une infraction. Les locataires sont donc tenus de suivre strictement leurs engagements et d’éviter toute modification non approuvée.
Cette inspection s’inscrit dans une démarche de préservation de l’ordre public et du respect des réglementations en vigueur, visant à éviter tout monopole sur les terrains publics et à garantir l’usage collectif de ces espaces côtiers. L’édile a réaffirmé que ces mesures sont prises dans l’intérêt général et pour la protection des ressources de l’État.
Par : Mahdi AMA