Suspendue pour non-respect du cahier de charges, l’activité de la forêt récréative « Ghaba Parc », située dans la localité de Kissir, à l’Ouest de la ville de Jijel, sera à nouveau autorisée. Sauf qu’elle le sera dans le cadre d’un avis d’appel d’offres qui sera lancé pour son adjudication.
C’est ce qu’a indiqué le wali, Ahmed Meguelati, lors d’une récente rencontre avec la presse, précisant que l’investisseur qui avait bénéficié de sa concession pourra, lui aussi, participer à l’opération d’adjudication. Celui-ci avait commencé l’exploitation de ce site forestier récréatif dans le cadre de cette concession, au mois de février 2021, avant la suspension de ses activités « jusqu’à la levée des réserves signalées par la commission technique de wilaya chargée du suivi du projet ».
C’est ce qu’avaient indiqué, à l’époque, les services de la wilaya avant que cette affaire ne prenne un autre cheminement en atterrissant dans les couloirs de la justice. L’exploitation de ce site reviendra au plus offrant dans le cadre de l’opération d’adjudication qui reste encore à lancer.
D’une superficie de 40 ha, dont seuls 10 ha ont été exploités, « Ghaba Parc » a connu un succès retentissant à son ouverture, à telle enseigne qu’elle avait attiré des milliers de visiteurs, principalement des familles, venues de différentes régions du pays. Cet engouement a été de courte durée, puisqu’ une mesure de suspension de ses activités a été notifiée à l’investisseur, suite aux « insuffisances relevées au niveau de cette structure touristique ».
Pour rappel, « Ghaba Parc» fait partie de sept projets de forêts récréatives proposés par la Conservation des forêts de la wilaya de Jijel, dans le cadre d’un appel d’offres national émis en 2018. Aucun de ces projets n’a été concrétisé, ce qui a compromis cette opération inscrite dans le cadre des projets d’investissement lancés à Jijel. Si cinq projets ont purement et simplement été abandonnés, il reste toutefois deux autres à concrétiser. Il s’agit de ce projet de « Ghaba Parc » et d’un autre, implanté à la forêt Boussioud sur les hauteurs de la ville d’El Milia. S’ils ne sont pas à l’arrêt, les travaux de ce dernier sont soumis à un rythme lent, ce qui risque de compromettre son achèvement.
Par : Amor Z