Par : Amar Ait Bara
En majorité, les Subsahariens utilisent l’Algérie comme un pays de transit pour rejoindre l’autre rive de la méditerranée en émigrant clandestinement. Nombre d’entre eux ont été à l’origine de nombreuses traversées clandestines et arrêtés pour le même motif ainsi que pour d’autres motifs tels que l’escroquerie, émission de faux billets et agressions. Généralement, les enfants et les femmes subsahariennes sont versés dans la mendicité, quant aux hommes, ils veulent à tout prix embarquer clandestinement vers d’autres destinations. Mais, les deux harraga en question ont été appréhendés par les Gardes-côtes et traduits en justice, au motif qu’ils n’ont pas répondu aux convocations du tribunal puisqu’ils ont été mis sous contrôle judiciaire sans venir signer le registre mis à cet effet ; ainsi le juge a émis des mandats d’amener à leur encontre pour comparaitre en section pénale. Plusieurs Subsahariens ont été candidats à l’émigration clandestines à travers des opérations d’embarcations clandestines, dont certains ont pu arriver à bon port, alors que d’autres ont péri en faisant naufrage et d’autres ont été secourus en haute mer avant d’être arrêtés par les Gardes-côtes algériens. Cependant, deux autres ressortissants du Niger été ont arrêtés pour activités commerciales illégales au niveau de Boukhadra, dans la commune d’El Bouni. Présentés au parquet, le juge d’instruction a mis les deux mis en cause sous contrôle judiciaire pour être jugés prochainement. Agés respectivement de 22 et 25 ans, deux autres Nigériens avaient fait l’objet d’un contrôle de routine et d’identité, les deux prévenus ont subi un contrôle d’identité des services de police suivi d’affichage et auditionnés pour séjour illégal. Suite à la situation dramatique au Niger, les réfugiés de ce pays, ayant fui la guerre, se comptent par centaines de milliers en Algérie. A titre indicatif, de nombreux ressortissants ont des démêlés avec la justice et, en l’espace de 5 années, environ 2.300 ressortissants étrangers ont été présentés par devant les juridictions compétentes pour différents délits, confirment nos sources.