La situation ne s’arrange pas entre les chauffeurs de taxis et leur direction de tutelle qui se livrent à un véritable bras de fer depuis plusieurs semaines maintenant, sans pour autant réussir à trouver un compromis.
Décidés à camper sur leurs positions et à revendiquer ce qu’ils estiment leur revenir de droit, les chauffeurs de taxis des lignes urbaines et suburbaines, refusent de revenir aux prix d’avant covid-19.
De son côté, la direction des transports, qui fixe les prix sur la base de paramètres relatifs au nombre de kilomètres à parcourir, à la zone urbaine ainsi qu’à la fluidité routière au niveau de la zone, estiment que les prix règlementaires sont aussi bien corrects pour les passagers que pour les chauffeurs.
Aujourd’hui, les chauffeurs de taxis menacent d’entrer en grève sur plusieurs jours si leurs requêtes ne sont pas entendues. Ils proposent par ailleurs de garder la tarification fixée durant le covid-19, avec le nombre de trois passagers par véhicule.
Ces mouvements de protestations se répercutent évidemment sur le quotidien des simples citoyens qui traversent la ville en taxi chaque jour. Les quartiers qui sont le plus en proie à souffrir de ces protestations sont ceux de Pont Blanc, Quartier Ennasr, Seybouse, la commune de Sidi Amar, El Bouni, El Hadjar, Sarouel, Chabia ou Kherraza.
Par : M. L