Par : Adam S
En sortie sur terrain, le wali de Jijel, Ahmed Meguellati, est allé s’enquérir de l’état de certains projets qui connaissent des retards dans leur réalisation à Jijel. Et ils sont nombreux, ces chantiers ouverts depuis plusieurs années qui continuent de traîner sans voir le bout du tunnel. C’est le cas du troisième pôle universitaire d’El Aouana, en chantier depuis 2014. Sur le site de réalisation de ce projet qui a fait l’objet de nombreuses visites des walis qui étaient en poste à Jijel et même d’un ex-ministre, le chef de l’exécutif a donné des instructions pour mieux prendre en charge les contraintes soulevées. Pour rappel, ce pôle est prévu pour ouvrir une partie de ses blocs pédagogiques pour accueillir les étudiants au cours de l’année universitaire 2023/2024, selon ce qui a été annoncé au mois de juin dernier lors d’une visite de l’ex-wali à ce projet, après la levée du gel sur certaines de ses infrastructures, notamment le restaurant universitaire. Au-delà de cet important projet qui reste à achever, Ahmed Meguellati a également visité, selon ce qu’a annoncé la cellule de communication de la wilaya de Jijel sur son site officiel, plusieurs autres projets, dont la réalisation d’une polyclinique au niveau du pôle urbain de Mezghitane, à l’Ouest de la ville de Jijel, la réhabilitation d’une route reliant ce pôle à Kissir pour désengorger la RN 43, notamment durant la saison estivale, une salle de sport de 3.000 places et le théâtre régional de Jijel, ainsi que le port de pêche et de plaisance d’El Aouana qui attendent toujours leur livraison. Tous ces projets connaissent des fortunes diverses dans leur réalisation, mais leur facteur commun est le retard qu’ils accusent. C’est le cas du port de pêche et de plaisance d’El Aouana, dont les travaux ont été lancés en 2008, et qui attend toujours d’être mis en service. Face aux problèmes soulevés, le wali est intervenu pour donner des instructions pour assurer un meilleur suivi et une prise en charge des projets visités. Au-delà de ces instructions, insistant sur l’achèvement de ces infrastructures dans les meilleurs délais, plusieurs autres projets restent en souffrance à Jijel. Les retards dans leur réalisation ne sont plus un secret et sont dus à de multiples contraintes, allant de la faiblesse des bureaux d’études et des entreprises à d’autres contraintes d’ordre administratives, sinon financières. Le gel de certains projets a également été à l’origine du retard dans leur réalisation. Le nouveau siège de la wilaya, qui traîne depuis de longues années et l’hôpital de 60 lits de Ziama Mansouriah, en sont des exemples de ces opérations qui restent à achever ou à relancer. D’autres opérations sont également en souffrance dans d’autres communes, mais les plus importantes infrastructures d’envergure qui restent à achever sont la pénétrante à l’autoroute Est-Ouest, le terminal à conteneurs du port de Djen Djen et l’usine de trituration des graines oléagineuses. Si cette dernière a connu un dénouement avec l’annonce de la reprise des travaux, les deux autres projets connaissent toujours des hésitations dans leur réalisation. Leur importance est pourtant capitale pour la relance du développement économique tant voulu dans la wilaya de Jijel, qui reste tributaire de l’achèvement et la mise en service des multiples projets confrontés à des problèmes dans leur réalisation.