Faute de pouvoir agir pour changer le triste visage de la ville, l’APC d’El Milia s’est laissé entraîner dans une curieuse affaire de partage d’un lot de luminaires destinées à l’éclairage public. Pour des élus, c’est un véritable « butin » à s’arracher dans leur mission de gérer les affaires publiques.
Cette affaire remonte à quelques jours, lorsque des édiles de l’instance communale se sont mis à se chamailler pour le partage de ce « butin ». Au bout du compte, il a fallu tout un effort pour mettre un terme à ces chamailleries en établissant un PV de partage de ces luminaires à installer dans les quartiers. Dans cette histoire, chacun voulait, à vrai dire, un quota pour son quartier.
Exit les quartiers qui ne sont pas représentés au sein de l’instance communale ! Si un élu siégeant à l’exécutif communal a démenti qu’un quelconque conflit ait opposé les membres de l’APC au sujet de ces luminaires, d’autres sources ont fait état d’un véritable bras de fer qui a été engagé pour leur partage. Un véritable sujet de discorde qui a fait débat dans une assemblée divisée, qui semble avoir perdu les repères de ses priorités. Selon un élu, le quota de ces luminaires a fini par être équitablement partagé pour mettre un terme aux querelles nées de cette affaire.
Dans cette histoire, c’est la bonne gouvernance qui en prend un coup dans une ville totalement abîmée. Autant dire qu’à défaut d’agir pour remédier à cet état de déchéance, les élus ont fait montre d’une désinvolture qui en dit long sur leur attitude face aux préoccupations locales. Des préoccupations qui ne trouvent pas le chemin d’une réelle prise en charge dans le contexte d’un climat de mésentente et de discorde.
À telle enseigne que le courant passe mal entre les élus et le P/APC. Faisant montre d’une attitude irritée, ce dernier semble éprouver des difficultés à maîtriser la gestion des affaires dont il a la charge. Pendant ce temps, le citoyen, impuissant, continue d’assister à l’irrémédiable clochardisation de la ville en l’absence d’une prise en charge de ses préoccupations les plus élémentaires, à l’image de l’hygiène et de son cadre de vie totalement dégradés.
Par : Amor Z












