Par : Hamid Daoui
Les révélations sur le lourd passif de la gestion catastrophique de l’APC d’El-Khroub n’en finissent pas au lendemain de la tenue de la réunion avec le wali !
C’est ainsi que, selon des indiscrétions, 5 projets à coup de milliards trainent encore depuis des années et dont certains ne sont pas achevés à ce jour, dans une période de dilapidation de deniers sans compter. D’autres ont vu leurs cahiers de charges modifiés sur injonction du P/APC. Il s’agit, à en croire nos sources, de la construction d’une école primaire et des logements de fonction à Ali Mendjeli.
L’entreprise de réalisation aurait été sommée de changer les matériaux de construction initialement inscrits sur le cahier de charges. Entre autre, la pose de la dalle de sol au lieu du carrelage et le déplacement de l’installation des équipements, la chaudière et les éléments qui vont avec et bien d’autres dépassements pour lesquelles le chef de l’exécutif de la wilaya a exprimé ses remarques.
Celles-ci ont été adressées au président de l’assemblée populaire communale et le secrétaire de la mairie qui n’ont pu donner des explications et encore moins des arguments relatifs à ces dépassements onéreux qui relèvent de gaspillages à défaut de délits imputables à leur mauvaise gestion caractérisée. D’autant que le maire n’a jamais caché ses choix avec le management néolibéral adossé à la rente distribuée « à une clientèle de partenaires et fournisseurs privés privilégiés et biens sélectionnés ». Le gré à gré était devenu une pratique courante sous divers prétextes en passant par la sous-traitance avec les entreprisses communales afin de contourner les dispositions contraignantes des avis d’appels d’offres énoncées dans le Code des Marchés Publics, qui faut-il le préciser, a fait l’objet de plusieurs modifications depuis les années 2010.
De surcroit, la cheville ouvrière de la mairie, en l’occurrence le secrétariat général est livré au bricolage et fut occupé par un secrétaire par intérim depuis le mandat municipal écoulé 2012/2017 jusqu’à sa confirmation par décret en décembre 2020, signé par le chef du Gouvernent de la nouvelle république, ayant reconduit la médiocrité en droite ligne du recyclage du système maffieux et corrompu, rejeté par la volonté populaire pacifique exprimée par le hirak révolutionnaire !