Par : Hamid Daoui
Il n’y a pas de jour qui passe sans que l’on enregistre des réclamations émanant des habitants de la commune d’El Khroub. Ces citoyens sont issus de tous les quartiers de l’ancien village ou ceux relativement nouveaux et des plus récents, distribués tout récemment dans le cadre des multiples relogements sociaux. Les fondements de base indispensables, dans un cadre de vie plus ou moins agréable, sont pratiquement mal réalisés, détériorés, carrément inexistants ou encore le plus souvent en panne, en rupture…etc.
Ainsi, les locataires de la cité 1.013 logts se plaignent de l’obscurité à l’instar de tous les autres quartiers de la ville et ses agglomérations secondaires. Les citoyens de la zone d’habitation urbaine Nord (ZHUN), appelée communément 900 logt, se plaignent très souvent des ruptures de l’eau potable sur plusieurs jours, après avoir été le théâtre des premiers cas de choléra, en raison des cross connexions durant les années 90.
Cependant, les fuites d’eau potable ou usée circulent partout et les creusements résultant des réparations, sont laissées comme des fosses et des trous béants sur les chaussées dégradées au même titre que les trottoirs et sans aucun entretien, avec plutôt la pose d’un pneu usagé comme panneau de signalisation sur les regards sans couvercles…etc. Quant à l’insalubrité et l’insécurité, ce sont les dénominateurs communs partout. Depuis les sacs en plastiques qui jonchent les sols en compagnie de toutes sortes de déchets solides ou organiques, jusqu’aux cartons et papiers qui servent de « chaises de fortune » sur les marches des entrées des magasins et locaux fermés ou même sur les bancs des places publiques.
En résumé, cette situation déplorable persiste depuis très longtemps et sous les multiples gestions catastrophiques des mandats municipaux qui se sont succédés ! Le comble, tous les moyens matériels, équipements et logistiques d’intervention pour y remédier existent. De lourds budgets ont été consentis pour la création des entreprises communales dans tous les domaines et secteurs.
Et le feuilleton du désastre continue. A moins d’un sursaut salvateur de la population.