Le projet des 650 logements du programme LPA (Logement Promotionnel Aidé) à Berka Zarka, situé dans la commune d’El Bouni, semble, enfin, en voie de dénouement. Après des années de retard et de difficultés, une réunion cruciale s’est tenue avant-hier au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, réunissant l’ensemble des acteurs impliqués dans ce dossier épineux.
Présidée par le directeur général de l’Habitat, cette réunion a rassemblé des personnalités influentes, dont le secrétaire général de la wilaya d’Annaba, agissant au nom du wali, Abdelkader Djellaoui, ainsi que les directeurs de plusieurs agences et institutions, notamment ceux de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), du Fonds de Garantie, du Fonds National pour le Logement, et de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI) d’Annaba.
L’objet de cette rencontre est de trouver des solutions concrètes pour débloquer ce projet qui, à ce jour, a accumulé un retard conséquent, engendrant ainsi une grande frustration parmi les bénéficiaires. Les autorités locales, conscientes de l’ampleur de cette attente, ont réaffirmé leur engagement à suivre de près ce dossier et à explorer toutes les pistes susceptibles de mener à une résolution rapide.
Pour rappel, lors d’une précédente réunion avec la commission urbaine et des représentants de la société civile de la commune d’El Bouni, le wali d’Annaba a qualifié ce projet de véritable “casse-tête” pour les bénéficiaires. Il a, également, annoncé la tenue imminente d’une réunion d’urgence au niveau central pour trancher cette question, promesse tenue avec la rencontre de mardi dernier.
Les autorités locales et nationales semblent désormais déterminées à ne plus laisser traîner ce dossier. Parmi les solutions envisagées figure la possibilité de confier la réalisation des logements à l’AADL ou à l’OPGI d’Annaba, deux entités ayant une expertise avérée dans la gestion de projets similaires.
Un nouveau rendez-vous est d’ores et déjà fixé pour mardi prochain, où les décisions finales devraient être prises. Ce deuxième round pourrait bien sceller le sort de ce projet qui, depuis des mois, suscite des inquiétudes et nourrit un sentiment de lassitude chez les citoyens concernés.
Si les autorités parviennent à résoudre cette situation dans les délais annoncés, cela marquera, non seulement, la fin d’un épisode tumultueux dans la gestion du logement à Annaba, mais aussi un signal fort envoyé aux habitants quant à la capacité des institutions à répondre efficacement à leurs attentes. En attendant, la vigilance reste de mise, tant au niveau local que central, afin de garantir que les engagements pris se concrétisent dans les faits.
Par : Mahdi AMA