Par : Amar Ait Bara
En principe, les ligues des droits de l’Homme sont chargées de défendre les opprimés, cependant il existe des associations culturelles agissant au nom de ces ligues, usurpant les fonctions pour se transformer en contrôleurs afin d’intimider et d’arnaquer certains chefs d’entreprises, dont certains ont déposé des plaintes. De nombreuses administrations et entreprises nationales ont reçu, ces derniers mois, des visites de « contrôles » des associations s’autoproclamant en activité et versées dans les droits de l’Homme ; or, dans leurs statuts, il est clairement indiqué que ces dernières sont des associations à caractère culturel, scientifique et social, selon les références numéro 57, daté du 30/12/2015. De nombreuses associations parmi elles contrôlent les hôpitaux et les établissements hospitaliers et même des cliniques, en demandant des comptes et des documents comptables aux responsables. D’ailleurs, des directeurs de certains établissements hospitaliers, dont un responsable d’une polyclinique dans une daïra d’Annaba a même déposé plainte contre le responsable de l’une de ces associations pour l’avoir menacé, ainsi que certains autres responsables se comportant comme des experts économiques, confirme la victime de ce harcèlement. Ce dernier a même saisi ses responsables hiérarchiques avec des rapports détaillés en dénonçant les membres de cette association. Les responsables de celle-ci ont dévié de leur vocation première et ont outrepassé leurs prérogatives en allant même inspecter des cliniques privées et des unités sanitaires, en usurpant la fonction d’une mission humanitaire, alors qu’ils ne détiennent aucun ordre de mission. Ces faux missionnaires menacent même les responsables, après avoir fait un état des lieux, tout en contrôlant les services de l’intendance, sans aucun droit. Selon le dossier compromettant en notre possession, le président de cette association, un retraité répondant aux initiales de T. M, a déjà sur le dos plusieurs plaintes. Ainsi, à chaque passage, il est dénoncé aux services sécuritaires et tous ses déplacements sont surveillés. En effet, ce dernier s’ingère même dans les activités syndicales appelant même les travailleurs à faire grève, alors qu’il existe une section syndicale. Ce manipulateur joue même le rôle de médiateur alors qu’il n’a pas la qualité de président d’une association des droits de l’Homme et même si c’est le cas, ce sera de l’ingérence. L’homme en question honore même des responsables des entreprises étatiques en leur délivrant des attestations d’honneur, dont un exemplaire de ce document est en notre possession. Aussi, cet usurpateur du titre de président de l’association des droits de l’Homme, comme il en existe tellement, a défendu un syndicaliste exclu de la composante syndicale après avoir commis des fautes graves. Ce syndicaliste après être passé en conseil de discipline et sanctionné conformément aux articles 155, 156et 156 du règlement intérieur pour avoir semer le trouble et le doute au sein des travailleurs. En effet, ce défenseur, illégalement institué, a saisi plusieurs autorités à travers des écrits pour prendre la défense de ce syndicaliste, alors qu’il n’a aucun droit de le faire, en se substituant aux cadres syndicaux et cela ne relève pas de ses compétences. Ainsi et, selon le dossier en notre possession, le SG/UGTA Annaba a déposé une plainte et a saisi officiellement le ministre de l’Intérieur pour dénoncer ces dépassements caractérisés et la transgression des lois en vigueur. Ainsi, à travers la lettre référenciée 173/2022 du 7/7/2022 le SG/UGTA, Friteh Kamel a saisi officiellement le ministre de l’Intérieur et le wali d’Annaba pour rappeler la loi des associations 06/2021 et la 90/11 qui régit les relations du travail, dont nous détenons une copie du dossier. Ces deux lettres ont été suivies de facto par une plainte au procureur de la République d’Annaba, et l’enquête a été déclenchée et suit son cours.