Par : Amar Ait Bara
Saleté, ordures, égouts obstrués, anarchie et mal-vie, tels sont les ingrédients du quotidien des habitants de Bouzaâroura, dans la commune d’El Bouni estimant que celui-ci est un dépotoir à ciel ouvert. Cette cité étouffante est marginalise et livrée à elle-même ; ces artères dégagent des odeurs nauséabondes, à cause des caniveaux obstrués qui refoulent des monticules d’immondices puants. C’est le désordre qui règne au niveau de ce quartier, en plus de l’insécurité qui règne en maitre le soir. Ces citoyens mécontents interpellent le wali d’Annaba pour intervenir et surtout exercer la pression sur les élus pour s’occuper de cette cité et prendre en charge les doléances de ces derniers de manière effective. Pour information, cette cité, se trouvant sur la trajectoire du siège municipal d’El Bouni et les différentes assemblées qui se sont succédées à la tête de cette mairie n’ont pu régler le problème de Bouzaâroura qui traine en longueur. Les commerçants de l’informel exposent leurs marchandises sur les trottoirs et de part et d’autre de cette artère bloquée à la circulation. Pourtant, des cases du nouveau marché ont été attribuées à des marchands de l’informel mais la liste d’attributions été annulée. Nos sources indiquent que cette liste composée de 75 cases qui ont été attribuées à des personnes méritantes, c’est-à-dire qui exercent cette profession, mais dans l’informel, pour qu’ils puissent rejoindre un marché décent. Cependant, cette même liste a été annulée et une autre a été confectionnée dont les bénéficiaires sont des personnes actives, des retraites et des employés et c’est la raison pour laquelle ce nouveau marché est demeuré fermé, confirme nos sources. A une époque, c’était les personnes qui ne sont pas des professionnels de ces activités qui détiennent les cases louées à la commune qui les ont sous-loués aux marchands activant dans l’illégalité. C’est le marasme qui a pris la place à l’organisation et surtout le bien-être de cette population qui dénonce l’attitude négative des élus qui laissent faire en affichant une indifférence totale. Les caniveaux des égouts sont vétustes et les eaux usées dégageant des odeurs nauséabondes s’écoulent toute la journée sans que personne n’y accorde la moindre importance, en plus des monticules d’ordures qui jonchent les rues. Le décor est désolant et l’anarchie est érigée en vertu. Le cadre de vie est déplorable et le marasme a atteint son paroxysme, expliquent les citoyens qui comptent saisir les pouvoirs publics d’une manière officielle, car la patience a des limites, disent-ils. Il est temps de remédier à cette situation peu confortable pour les habitants, car la situation se compliquera davantage et l’atmosphère est répugnante. Au niveau de ce quartier, le stationnement est interdit et le moindre espace est squatté en parking payant, synonyme d’anarchie et de banditisme.