Par : Benyahia Abdelmadjid
Dans le cadre de la lutte contre le trafic, banditisme et autres du genre, les services de la police de la commune d’Oued El-Ma, relevant de Sûreté de la wilaya de Batna, ont mis hors d’état de nuire 2 personnes, dont une jeune femme et son père, respectivement âgés de 25 et 58 ans, impliqués dans deux affaires distinctes. Sur informations, les policiers ont débarqué par surprise dans un salon de coiffure situé dans la commune d’Oued El-Ma pour un contrôle. S’agissant de la propriétaire du salon de coiffure, voire de beauté, la jeune fille pratiquait des interventions chirurgicales d’esthétique illicitement en utilisant des produits chimiques et autres liquides nocifs sans diplôme, ni autorisation à l’intérieur de son commerce, situé dans la commune d’Oued El-Ma.
Il est à noter que ce genre d’interventions chirurgicales d’esthétique peuvent engendrer des risques de complications graves et d’effets secondaires comme n’importe qu’elle autre intervention chirurgicale. Ce genre d’interventions à risque doivent être pratiquées par un chirurgien compétent et dans des cliniques spécialisées, à savoir liposuccion, abdominoplastie, blépharoplastie, rhinoplastie, etc…, apprend-on. La mise en cause a été arrêtée en flagrant délit, avec en sa possession un outillage médical, différentes crèmes nocives pour la peau, plusieurs moules en silicone (utilisés pour la fabrication de fausses poitrines), 150 aiguilles de chine, 90 flacons, moule faux ongle, gel, capsules moules popits pour faire de faux ongles remplies de résine, en plus de 2 bouteilles d’anesthésie et autres accessoires.
Prenant la peine de perquisitionner à l’intérieur du domicile familial, les policiers ont découvert tout un lot d’arsenal de guerre appartenant à son père, à savoir 80 munitions calibres 9mm, 8 cartouches calibres 39*7, 62 balles de Kalachnikov, 2 cartouches de fusil calibres 16mm, une arme blanche (épée), en plus d’un flacon de drogue en liquide (Isoptil 40 mg), et autres. Les mis en cause (père et fille) ont été aussitôt interpelés et ont été écroués, après avoir été présentés par devant le procureur de la République prés le tribunal de la ville de Merouana. L’enquête se poursuit.