À Sidi Amar, une affaire de cambriolage a récemment abouti à une condamnation sévère. La Cour criminelle d’Annaba a prononcé une peine de trois ans de réclusion criminelle à l’encontre de M.R., reconnu coupable de plusieurs délits, dont la constitution d’une association de malfaiteurs, le vol avec effraction armée, et cambriolages multiples. Ces actes criminels ont été perpétrés dans plusieurs habitations de la commune de Sidi Amar.
L’affaire remonte à décembre 2004, lorsque le procureur de la République près le tribunal d’Annaba a ouvert une enquête sur plusieurs suspects, parmi eux M.R., Q.L.M.S., K.A.F., A.A., S.R., et L.N. Les charges retenues contre eux incluent le caractère d’une association de malfaiteurs, le vol avec effraction, l’utilisation de fausses clés, et d’autres méfaits similaires.
Les faits concernent notamment le cambriolage du domicile de Y.A.Q. le 13 octobre 2004, où une quantité importante de bijoux, des sommes d’argent en monnaie nationale et étrangère, ainsi que divers appareils électroniques ont été dérobés. En plus, des documents postaux et bancaires ainsi que la carte d’identité militaire de la victime ont été emportés. L’épouse de Y.A.Q. a, également, signalé des menaces reçues par téléphone, soupçonnant que l’appel provenait de l’un des cambrioleurs.
Un autre incident a été rapporté le 22 novembre 2004, impliquant B.M.F.D., où une tentative de cambriolage a été déjouée. Les suspects ont été identifiés comme Q.L.M.S. et un complice, repérés à proximité du domicile dans une voiture de marque “Daewoo Cielo” blanche.
Lors de leur arrestation, M.R. a reconnu avoir tenté de cambrioler le domicile de B.M.F.D. avec des clés falsifiées, accompagné de K.A.F. et Q.L.M.S. Les suspects avaient, de même, l’habitude de voler des téléphones portables au centre-ville d’Annaba et dans le quartier de Sidi Amar.
Q.L.M.S. a, ainsi, avoué sa participation aux délits qui lui sont reprochés, confirmant sa présence lors de la tentative de vol chez B.M.F.D. et lors du cambriolage d’un appartement à Sidi Amar. Il a affirmé que M.R. et K.A.F. ont volé des appareils électroménagers dans cet appartement et qu’ils ont partagé le produit de la vente. Chaque individu a reçu, alors, une somme d’argent équivalente à 4.000 dinars algériens de M.R.
Toutefois, lors de leur comparution devant le juge d’instruction, M.R. et K.A.F. ont nié toutes les accusations portées contre eux, se rétractant de leurs aveux initiaux enregistrés lors de l’enquête préliminaire.
La condamnation de M.R. à 3 ans de prison ferme souligne la sévérité de la justice envers les crimes de cette nature, dans une tentative de dissuader les activités criminelles similaires à l’avenir.
Par : M.L