Ils étaient nombreux, ce samedi 11 mars, à se présenter au concours d’accès à la formation d’aides-soignants de santé publique pour quelques postes décidés au profit de la wilaya de Jijel. Ce concours s’est déroulé au campus universitaire de Tassoust. Au total, ils étaient 4.630 candidats à se bousculer pour les 50 postes d’aides-soignants que le ministère de la Santé a offerts pour la wilaya de Jijel. Dans les autres catégories de cette formation paramédicale, le quota de la wilaya de Jijel a porté sur 4 postes pour des auxiliaires de puériculture et 10 assistants en fauteuil dentaire pour lesquels se sont présentés respectivement 340 et 140 candidats.
Les épreuves de ce concours sont les sciences naturelles ou les mathématiques, selon le choix du candidat, ainsi que la langue (français, anglais, allemand ou espagnol), également selon le choix du candidat. Le total de ces concours qui se sont déroulés le même jour dans une épreuve unifiée à l’échelle nationale est de 5.110. Au-delà de ce grand nombre de candidats sélectionnés à la base de leur niveau de la troisième année secondaire, c’est ce maigre quota offert à la wilaya de Jijel qui a surpris plus d’un dans le secteur de la Santé.
Toutefois, d’aucuns peuvent expliquer ce grand nombre par l’absence de toute opportunité d’emploi, ni de formation garantissant un recrutement pour ces candidats qui n’ont pas eu la chance de décrocher le baccalauréat. Le comble est que même les bacheliers et des titulaires d’un diplôme universitaire n’ont pas hésité à se présenter à ce concours par le passé avant que le ministère ne le rende exclusif pour les seuls titulaires de la troisième année secondaire.
Dans la wilaya de Jijel, plusieurs annexes de formation paramédicale ont été créées pour former des aides-soignants de santé publique et des assistants en fauteuil dentaire. Les différentes promotions formées ont contribué à renforcer les effectifs paramédicaux dans les établissements de santé. L’apport des aides-soignants est d’autant plus important qu’ils contribuent à des activités de soins dans les zones enclavées, notamment dans les salles de soins. Dans ces zones, il est souvent difficile de trouver un agent paramédical pour assurer les soins de base à la population.
Par : Amor Z