En effet, samedi dernier les responsables du Conseil d’administration, CA, et les membres du syndicat du complexe d’El Hadjar en qualité de partenaire social, ont examinés ensemble la possibilité de la permanisation de 2.000 travailleurs temporaires exerçant au sein du complexe. En effet, les employés contractuels sont recrutés dans le cadre du CTA et CDD (Contrat de travail aidé ET Contrat à durée déterminée). Selon nos sources, ces deux contrats sont adaptés pour des catégories socio-professionnelles spécifiques aux diplômes et aux conditions requises. Cependant, on croit savoir que le CTA concerne les diplômés universitaires, quant au CDD cela concerne les ouvriers et les agents de maitrise.
Le mécontentement a concerné uniquement les universitaires où certains ingénieurs dans certaines spécialités ne pouvaient prétendre à ces postes manquants et à qui on a proposé des postes de techniciens supérieurs. C’est la grogne chez cette catégorie de travailleurs universitaires qui ne pouvait prétendre a mieux et qui devrait se contenter uniquement de postes de TS en attendant d’autres propositions plus alléchantes dont les concours internes. Cependant, on croit savoir que la priorité dans la permanisation a été accordée aux travailleurs plus anciens et ayant acquis une expérience dans le travail. Ainsi, tous les dossiers ont été étudiés samedi dernier pour sélectionner les candidats à promouvoir aux postes de travail permanents, dont certains ont acquis des expériences de plus de 5 années dans leurs postes de travail respectifs.
Ainsi, il a été décidé de permaniser 2.000 employés pour la plupart des anciens contractuels, mais pas tous en même temps. En effet, la solution a été de facto trouvée et qui consiste à permaniser 500 contractuels chaque mois jusqu’à atteindre le chiffre des 2000, c’est la date de réception de la deuxième tranche de l’investissement et c’est cela l’enjeu. Les responsables du complexe ambitionnent de multiplier les exportations lors de ce deuxième semestre de l’année en cours. Ces derniers auront besoin de toutes leurs capacités en matière de main-œuvre pour supporter la charge de travail attendue. Au moment où nous mettons sous presse, de nombreux mécontents rejettent en bloc les listes des permanisés et se sentent lésés dans leurs droits, mais comptent portés leurs doléances aux plus hautes autorités de la hiérarchie.
Par : Amar Ait Bara