De retour à El Milia, mercredi dernier, après une première visite, effectuée le 7 du mois en cours, le wali de la wilaya de Jijel, Ahmed Meguellati, s’est encore attardé sur l’état difficile de cette ville. Reconnaissant qu’il est encore plus compliqué de traverser ses routes à pied qu’à bord d’un véhicule, de par les risques des pannes mécaniques, le chef de l’exécutif a demandé pardon à la population locale tout en réitérant l’engagement pris pour son aménagement.
Toutefois, il a reconnu cette fois-ci que ce projet nécessite un plan spécial pour un montant consistant qu’il a estimé entre 70 et 80 milliards de centimes. Ce montant est encore à dégager, car seule une enveloppe de 20 milliards de centimes est prête pour le lancement partiel du plan prévu. Cette opération est prévue pour l’été prochain, selon les déclarations du chef de l’exécutif de wilaya. Ce dernier a entamé sa visite par un déplacement à la polyclinique Farah, au centre-ville d’El Milia, pour s’enquérir de l’état de prise en charge des malades. Tout juste après, il a mis le cap sur le projet de réalisation d’un marché couvert à la rue de Colla, qui a traîné pendant toute une décennie.
Le nouveau marché transformé en centre commercial
Ouvert dans la précipitation pour meubler le programme de cette visite, ce marché, qui attend d’être achevé par la réalisation d’un autre étage, offre plusieurs locaux à usage commercial. De par la conception de cette infrastructure, le chef de l’exécutif a préposé sa transformation en un centre d’affaires par adjudication. Ce marché est le troisième à être ouvert dans la ville d’El Milia. Sauf que ces espaces commerciaux demeurent abandonnés ou partiellement exploités pendant que les marchands illégaux encombrent les rues et les trottoirs par leurs marchandises, notamment à la rue du 20 août. Ahmed Meguellati s’est ensuite rendu au chevet d’un autre projet qui traîne depuis plus de dix ans. Il s’agit d’une infrastructure sportive consistant en la réalisation d’une piscine semi-olympique. Sur les lieux, une présentation lui a été faite sur un projet qui est prêt à être relancé. Enfin, serions-nous tenté de dire, car un représentant de la direction de la jeunesse et des sports a rassuré que cette piscine sera ouverte d’ici la fin de l’année. Non loin de là, c’est un projet d’amélioration urbaine que le chef de l’exécutif a visité, à la cité Lemridja, où il s’est également rendu à une clinique médicale privée en voie d’achèvement, avant de rallier la localité semi-urbaine de Tanefdour. Sous une tente aménagée pour la présentation du projet d’aménagement du chemin de wilaya n°39, il a fait face à des citoyens venus lui présenter leurs préoccupations.
Une visite qui donne un visage aux lieux dits !
Celles-ci portent principalement sur la couverture sanitaire dans une agglomération nécessitant la réhabilitation de ses salles de soins et leur renforcement par des personnels médical et paramédical et des équipements médicaux. La dernière étape de cette visite a conduit le wali à la localité de Mechat, où il s’est enquis d’un projet d’AEP au profit des habitants de Baabeche, Lekhmis et Asserdoune. Au niveau du pôle urbain d’Asserdoune, il a visité un bureau de poste flambant neuf, ainsi que des projets d’AEP, d’assainissement et de logements de différentes formules.
Dans ses interventions, il a insisté sur le respect des délais dans la réalisation des différents projets visités. Devant des promoteurs immobiliers, il n’a pas mâché ses mots, les menaçant de représailles administratives face au retard mis dans l’achèvement des différents programmes de logements dans ce site en pleine construction.
En dépit des efforts consentis pour le lancement des multiples projets en cours de réalisation, il reste beaucoup à faire pour satisfaire les besoins en programme de développement tels que revendiqués par les citoyens. L’argent, ce nerf de la guerre, reste toutefois le principal élément manquant dans la chaîne d’exécution des programmes revendiqués. Ces derniers nécessitent des montants consistants qui restent à dégager. Le chef de l’exécutif de wilaya a cependant insisté sur la consommation des différents montants alloués pour pouvoir obtenir d’autres subventions.
Par : Amor Z