Les services de la Subdivision agricole de la commune de Taher ont mis en garde contre l’irrigation à partir des oueds traversant la région. La note diffusée à cet effet est adressée aux agriculteurs, sommés de ne pas irriguer leurs champs agricoles à partir de ces cours d’eau. Le motif invoqué est leur pollution. Il s’agit d’oued Djen Djen, Oued Nil et Oued Boulkaraa, des rivières qui traversent les plaines agricoles d’une région subissant les effets d’une pollution qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes.
Les contrevenants risquent des mesures de dissuasion par une commission de contrôle chargée de l’application de cette mise en garde. Ce n’est pas la première fois qu’une telle note est diffusée pour avertir sur la pollution des cours d’eau à Jijel. Ce phénomène ne se limite pas à la commune de Taher, puisqu’il est souvent signalé dans d’autres communes, telles El Ancer et Khiri Oued Adjoul. En 2021, des citoyens avaient averti sur la pollution de l’oued Bazir, à El Milia, par le Lixiviat, un liquide résiduel provenant des déchets du centre d’enfouissement technique.
La pollution est devenue un sujet de préoccupation de par les multiples atteintes à l’environnement. Les atteintes écologiques ne se limitent pas aux cours d’eau, puisqu’elles sont observées aux abords de routes et à travers les multiples décharges non contrôlées souillant un environnement dégradé.
Par : Amor Z