Par : Amar Ait Bara
Les pouvoirs publics ont décidé de relancer les activités touristiques au niveau de la commune de Séraïdi. Ainsi, nous apprenons que cette relance débutera à partir du littoral d’Oued Bograt, et s’étendra sur une distance de 15 km. Cette zone est connue par ses diversités touristiques, notamment la mer, les montagnes et également des endroits pittoresques vierges qui ne demandent qu’à être découverts. Ce village, perché à plus de 1000 mètres d’attitude du chef-lieu de wilaya d’Annaba, peut être exploité pour le tourisme de montagne ainsi que les plages. Et, à justice titre, il existe des petites plages qui ne peuvent être jointes que par la mer, car il n’y a aucune voie terrestre pour y arriver. Aujourd’hui et, en l’absence d’infrastructures touristiques en ces endroits sublimes, les pouvoirs publics ont décidé de relancer le tourisme de forêts et aussi les sports de montagne et celui des hauteurs. A Séraïdi, il existe uniquement une seule infrastructure touristique digne d’être citée et qui a été réhabilitée, c’est l’hôtel El Mountazeh, érigé durant les années 1970 ou encore El Djazair, constamment fermé. Ces derniers nécessitent d’être à chaque fois rénovés. Aujourd’hui plus que jamais, ces sites touristiques à l’état sauvage doivent être explorés et dans lesquels il faut prévoir des chalets et d’autres hôtels. La commune de Séraïdi a souffert durant la décennie noire de la horde terroriste et de nombreuses familles ont fui ces endroits pour rejoindre d’autres lieux plus sécurisés. Ainsi, pour redorer le blason du tourisme dans ces endroits féeriques, tels que Bouzizi, Roumanettes, le port de Ain Barbar… un riche programme a été conçu pour relancer ces activités touristiques au sein de ces localités aux décors attirants. Au niveau du petit port de pêche d’Ain Barbar, aucune activité de pêche intense n’est enregistrée, hormis quelques petits métiers qui exercent cette profession d’une manière sporadique. La grande plage d’Oued Bograt, anciennement appelée « Le village africain » est abandonnée, tout est à l’arrêt, les plages sont squattées avec des parkings anarchiques et les constructions illicites qui profilèrent de jour en jour. Avant d’entamer un programme de relance du tourisme dans cette commune, ne faut-il pas d’abord assainir en accordant une importance primordiale à l’éradication des constructions illicites ?.
Ailleurs, une étude approfondie a été menée pour mettre en place un dispositif pour mettre à jour les assiettes de terrain prévues pour la construction des établissements hôteliers, la viabilisation des routes et autres équipements publics. Le financement de ce programme sera dégagé incessamment à la faveur du plan communal de développement et également dans d’autres créneaux, dont celui de l’ANDT, Agence nationale du développement touristique.