Par : A.Ighil
Les pannes fréquentes d’électricité qui durent souvent pendant plusieurs heures dans les cités AADL (Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement) dans les localités de Draâ Errich, dans la commune d’Oued El Aneb et Kalitoussa, dans la commune de Berrahal, constituent l’un des problèmes qui éprouvent le quotidien des résidents de ces cités. Un problème technique majeur qui doit trouver solution. Des bénéficiaires qui ont attendu plus d’une décennie pour la réception de leurs logements se retrouvent confrontés à de nombreuses malfaçons, des cités encore en chantier et des aménagements en piteux état, selon plusieurs témoignages des nouveaux résidents. L’un d’eux, un bénéficiaire depuis seulement le 5 juillet dernier dans l’îlot 3, du site des 1.026 logements, nous dira : « Nous n’avons pas où jeter notre poubelle ». Il faudrait souligner que l’îlot 1 compte 288 logements et l’îlot 3 pas moins de 173 unités, livrés le 5 juillet, mais sans eau et sans gaz naturel pour des réserves émises par la Sonelgaz au niveau de la colonne montante et une conduite d’AEP non reliée à la conduite principale et que ce problème ne sera réglé de sitôt. Beaucoup craignent que le scénario des 759 logements du programme 2.000 Ozka ne se répète. Des logements livrés le 1er novembre 2021, pour une histoire de réserves émises par la SADEG qui n’ont été levées que trois mois après, il a fallu l’intervention du chef de l’exécutif de la wilaya, lors d’une visite d’inspection, pour que les résidents soient alimentés en gaz. Un incident a secoué ces derniers jours le Bloc 11, une tour en R+9, de l’îlot 1, qui compte 795 unités du projet des 2.200 KUZU, où 45 compteurs ont été ravagés par le feu et complètement détruits. Un site livré pourtant depuis seulement une année. Des locataires, suite à cet incident, sont depuis plusieurs jours dans le noir et le courant ne serait pas encore rétabli. Selon plusieurs témoignages, des cités ont été livrées dans un piteux état, que beaucoup de bénéficiaires considèrent comme un manque de respect à des personnes qui ont longtemps attendu leurs logements. Beaucoup de ces nouveaux résidents devront prendre leur mal en patience, mais ils réclament quand même l’intervention urgente du wali délégué pour améliorer le quotidien d’une population de plus en plus nombreuse d’une nouvelle ville qui manque du minimum vital.