Par : Amar Ait Bara
De nombreux commerçants, en ouvrant le matin leurs magasins, ont constaté qu’ils ont été visités la nuit par des voleurs qui ont sectionné les cadenas et forcé les rideaux métalliques. Cependant, les riverains ont constaté également une recrudescence de ces actes qui avaient connu une accalmie retrouvée à la faveur de l’arrestation de nombreux délinquants connus et spécialisés surtout dans ce genre de méfaits. Une accalmie éphémère qui n’a pas trop duré, puisque ces actes de vols par effraction ont repris ces derniers jours d’une manière incompréhensible, en se multipliant et en faisant de nombreuses victimes parmi les commerçants de ce quartier. Aussi, les magasins ciblés sont situés derrière les immeubles, loin des regards et surtout des caméras de surveillance. Ainsi, vendredi dernier, le magasin d’une photographe a connu un vol par effraction ; celle-ci a été surprise en constatant que le rideau a été relevé par un cric hydraulique selon le constat. Des caméras vidéos, une sono, des amplificateurs et du matériel de photographie ont été emportés ainsi qu’un lot de matériel de laboratoire. Le lendemain, un second magasin de couture a connu la même mésaventure, sauf que les voleurs se sont trompés d’adresse, car ils ne pouvaient pas emporter les lourdes machines à coudre industrielles. Il est à signaler également que ces magasins ne sont pas situés sur l’artère principale, donc l’endroit n’est pas éclairé, la vue cachée et surtout situés à l’abri des regards des riverains. Lundi dernier, les policiers ont arrêté une bande de voyous en train de saccager les projecteurs installés nouvellement sous le pont. Un acte de vandalisme délibéré et perpétré par des personnes malintentionnées, car ces voyous voulaient agir tranquillement dans le noir, comme à l’accoutumée, pour agresser les passants. Un kiosque à tabacs a été victime également d’un acte de vol de différentes marchandises, notamment des parfums et cigarettes ont été emportés ainsi qu’une somme de 170 millions de centimes. Malgré que le magasin était doté de caméras de surveillance, les intrus étaient cagoulés et l’affaire n’a jamais été élucidée, ni les responsable s retrouvés. Ce commerçant s’est limité à un dépôt de plainte en prenant son mal en patience, puisqu’il a été ruiné financièrement. Aujourd’hui, après avoir vécu ce cauchemar, il a carrément changé d’activités et a préféré la vente de casse-croûtes en attendant des jours meilleurs.