Par : Amar Ait Bara
Les habitants de la cité AADL 2 Zaafrania, composée d’un lot d’immeubles perchés sur les hauteurs de la colline surplombant le Centre hospitalo-universitaire, CHU Ibn Sina, sont mécontents à cause de leur calvaire vécu au quotidien. Ce quartier possède deux accès, dont l’un à partir d’El M’Haffeur et le seconde à partir de la cité Oued Forcha. Au niveau de ces immeubles, c’est l’insécurité qui règne à cause de la défaillance de l’éclairage public depuis des mois, malgré le barrage fixe de la police, situé un peu plus loin au niveau du rond-point menant sur la route de Seraidi. Ces riverains disent avoir peur de sortir la nuit à cause du noir et surtout du manque du transport. En effet, un seul bus fait le circuit chaque heure, en faisant un grand détour en passant par les quatre chemins, puis El M’Haffeur avant d’atteindre la crête et, souvent pour rallier le centre-ville, ces habitants louent un taxi et à quel prix ?
Ces derniers ne peuvent plus vivre dans de telles conditions dans cette cité, appelée communément « BOTTE » selon eux et personne ne sait pour quelle raison ?
Dans leurs doléances, ces habitants demandent de rendre à cette cité l’atmosphère paisible qui régnait avant, celle d’une cité propre, quiète et sécurisée à l’image du coût de l’appartement qui frôle parfois les 2 milliards de centimes, expliquent les locataires désemparés. D’ailleurs, ces derniers ne disposent même pas de marché pour s’approvisionner, en fruits et légumes, ni de poste et ils doivent se déplacer au niveau du marché de Pont Blanc et celui qui ne possède pas de voiture souffrira du manque de transport et surtout des aléas climatiques. Ces habitants mécontents interpellent le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, afin d’intervenir et améliorer le quotidien de ces derniers et, par voie de conséquence, mettre fin à leurs souffrances.