Par : A.A
Dimanche dernier était une journée noire pour les automobilistes et les différents usagers de la route. Et pour cause, des contestataires ont bloqué la route reliant à la fois le 4ème km et la cité El Nassim, appelée communément l’ONAMA au centre-ville. Une situation qui a provoqué le courroux des usagers. « Il m’a fallu deux heures, voire plus, pour que je puisse rentrer chez moi », affirme un automobiliste. Et d’ajouter, « Je n’ai jamais vécu une telle situation que je qualifie d’inadmissible. La densité de la circulation était telle que certains automobilistes ont dû renoncer à leur destination initiale. Les bouchons s’étendaient sur des dizaines de kilomètres », poursuit-il. Certes, la route était bloquée et la circulation routière était dense et difficile à la fois, mais l’incivisme, faut-il le reconnaitre, de certains conducteurs a été aussi à l’origine de cette situation cauchemardesque. Il était presque impossible de conduire aisément sa voiture dans des conditions pareilles. Toutes les voies étaient fermées à la circulation. Indescriptible était la situation sur certains tronçons, affirment nos interlocuteurs. Même les éléments de la police ont été, vraisemblablement, dépassés par les évènements. Ils étaient surtout dépassés par le nombre d’infractions commises par certains « chauffards » qui ont bravé et le code de la route et toutes les bonnes manières vis-à-vis des autres automobilistes. C’était l’anarchie totale, s’accordent toujours à dire notre vis-à-vis. Et l’on revient à dire, encore une fois, qu’en barrant la route, les contestataires, à savoir des demandeurs de logement sociaux, n’ont fait que pénaliser les fonctionnaires, les malades et les usagers de la route, en général.