Le centre d’accueil des femmes violentées de Boukhadra 03, situé dans la commune d’El Bouni, fait face à de graves défis en matière de confort et de sécurité pour les femmes hébergées. Ce centre, qui devrait offrir un refuge aux victimes de violence, se trouve malheureusement démuni de nombreux équipements nécessaires à leur bien-être.
L’absence de système de chauffage, la pénurie de nourriture et l’insuffisance de la sécurité sont les problèmes les plus pressants. Le centre ne dispose pas de caméras de surveillance, ni d’un gardien pour protéger les femmes et les installations, ce qui rend la situation encore plus difficile.
D’autre part, les produits alimentaires disponibles ne proviennent que des produits saisis par les autorités sécuritaires lors de leurs opérations d’inspection. Cela laisse les femmes sans une source fiable et adéquate de nourriture. Pis encore, les chambres froides destinées au stockage des produits alimentaires ne fonctionnent pas, ce qui ajoute encore plus de difficultés, notamment si l’on sait que ce centre ne dispose même pas de chef cuisinier.
Il est également important de préciser que les ateliers dédiés à l’apprentissage de la cuisine, de la couture et d’autres métiers sont également démunis des outils nécessaires.
Avec une capacité d’accueil de 80 lits, il est clair que le centre ne peut pas répondre aux besoins de toutes les femmes violentées qui cherchent un abri.
Il est important de préciser que le bureau local de la ligue nationale de défense des droits de l’Homme avait déjà lancé un appel aux autorités locales pour dénoncer les conditions difficiles dans le centre d’accueil, mais ces requêtes sont restées, au grand malheur de cette catégorie sociale démunie, sans réponses.
Il est crucial que les autorités compétentes prennent des mesures pour améliorer les conditions de vie dans ce centre. Les femmes qui y sont hébergées ont le droit à un abri sûr et à un traitement digne, et c’est de la responsabilité des autorités de veiller à ce que ces droits soient respectés.
Par : I.N