Enfin, le doyen des journalistes à Constantine, en l’occurrence Boubaker Hamidechi, a accepté d’être honoré par les services de la wilaya, à l’occasion de la Journée nationale de la presse. Lui, qui mérite tous les honneurs, a toujours refusé d’assister aux festivités de cet évènement national dont l’objectif initial est de reconquérir le terrain perdu de la crédibilité d’une profession clochardisée par les pratiques de certains journaleux.
Ces derniers qui font tort, faut-il le reconnaître, par leur manière d’agir avec les autorités locales et centrales, à un métier noble. Un constat que Boubaker Hamidechi, ce monstre de la plume, n’a cessé de déplorer. En citant son nom, une forte impression se dégage sur son notoriété et son charisme et son sens de l’humeur, propre à lui. Pour ceux qui connaissent très bien Boubaker Hamidechi, c’est quelqu’un qui ne rigole jamais dans le travail. Mais non, disent d’autres. Il rigole, mais à sa façon et sans toucher aux règles fondamentales du métier qu’il a aimé et qu’il aime toujours.
Au journal le Soir d’Algérie, ses chroniques hebdomadaires sont régulièrement suivies par ses fidèles lecteurs. En lisant ses papiers, nous avons l’impression d’assister à une autopsie, à une véritable autopsie de la scène politique nationale et internationale. Si Boubaker Hamidechi est une référence, en termes de journalisme, il est aussi en matière de chefferie. Lui qui sait diriger un groupe de journalistes vers des horizons auxquels ils ne s’y attendaient guère.
Lors de cette cérémonie organisée au siège de la wilaya à Daksi Abdessalem, de nombreux représentants de la presse écrite et audiovisuelle ont été également honorés par Abdelkhalak Sayouda, wali de Constantine. Triste est de constater que cette célébration de la Journée nationale de la presse a coïncidé avec la disparition de l’autre monument de la presse à Constantine, Salem Zouaoui, mort à l’âge de 74 ans. Une foule immense a accompagné, hier, le défunt à sa dernière demeure.
Par : A.A