Par :Amar Ait Bara
La Chambre de commerce et d’industrie Seybouse d’Annaba se veut, en plus de sa mission de soutien et d’accompagnements des opérateurs économiques, une structure d’information et de sensibilisation pour la promotion des investissements et des exportations. La situation sanitaire planétaire déplorable de plus de deux années a freiné l’élan et surtout a atténué aussi les activités commerciales. En ce sens, plusieurs rencontres et un travail de proximité ponctué par des expositions, dont celle des produits hors hydrocarbures, ont été tenus avec, en marge, des rencontres de vulgarisation. A l’instar des journées portes ouvertes sur les produits exportables hors hydrocarbures qui ont été organisées dernièrement au siège même de la Chambre de commerce Seybouse où des félicitations ont été prodiguées par l’administration en direction des exportateurs algériens. Une manifestation qui a servi d’opportunité aux exposants de faire connaitre la gamme des produits à exporter, notamment en ce qui concerne le volet de l’agroalimentaire, dont le miel et l’huile d’olive. La loi des Finances a été au centre de plusieurs communications ayant pour conférenciers des experts qui se sont attelés à en expliquer les dispositions particulières et générales à l’opération de dépôt des comptes sociaux. Pour information, le nombre d’adhérents à la CCI Seybouse a baissé à cause de la pandémie où de nombreux commerçants ont cessés leurs activités commerciales. En matière d’investissement, l’usine Samsung située au niveau de la zone industrielle est un exemple d’un projet porteur dont le produit de qualité a été exporté au niveau des pays d’Afrique. Cette entité spécialisée dans le montage des appareils électroménagers et téléviseurs a permis à ses 40 employés de bénéficier des stages et des recyclages de perfectionnement en Corée du sud, pour parfaire sa production. Cependant, il est estimé que les faiblesses des ressources financières ont été réduites pour les institutions, et ceci résulte du fait que les recettes des taxes fiscales et parafiscales prélevées sur les opérateurs économiques, commerçants et grossistes n’ont pas été collectées depuis la période de la pandémie.