Par : Hamid Baali
Dans le cadre d’un ambitieux programme, initié par le ministère de la Jeunesse et des Sports, la wilaya de Guelma vient de bénéficier d’un deuxième quota de places destinées aux enfants des familles démunies, issues des zones d’ombre de plusieurs communes. Cette session, d’une durée de 12 jours, s’étalant du 25 juillet au 5 août, englobe deux groupes de 50 jeunes colons. Nous apprenons que c’est le troisième départ puisque deux contingents comprenant chacun 100 vacanciers ont déjà été ciblés par l’OACV, Office algérien des centres de vacances, qui gère ce dossier et organise des sessions à l’intention des enfants résidant dans des zones d’ombre du territoire national. Les directives des pouvoirs publics, et particulièrement celles du président Tebboune, sont concrétisées pour permettre aux familles modestes d’envoyer leurs enfants au bord de la mer pour se ressourcer après une année scolaire harassante. Des plans bleus sont prévus par les services de la DASS, direction de l’action sociale et de la solidarité, de Guelma qui envoi chaque été des centaines d’enfants issus de familles pauvres au bord de la mer.
La population pénalisée par une canicule exceptionnelle
La wilaya de Guelma étouffe depuis début juin, car le mercure dépasse allègrement les 44°- 46° C à l’ombre, accentué par un taux d’humidité qui pénalise la population qui souffre le martyre. Les travaux dans les champs, les chantiers de réalisations de logements et infrastructures diverses, les métiers en plein air sont perturbés puisque l’air est irrespirable et les rayons de soleil sont ardents et brûlants. La ville est désertée durant la journée et surtout l’après-midi et rares sont les personnes qui osent vadrouiller ! Les enfants, faute de structures de loisirs, sont cloîtrés à la maison ; ils se rabattent sur les chaînes de télé ou sont scotchés à leurs smartphones. De toute évidence, les responsables locaux ne répondent aucunement aux attentes citoyennes puisque la ville est désespérément sale et hideuse, les deux piscines communales sont à l’arrêt depuis des lustres et les quelques jets d’eau, censés apporter un semblant de fraîcheur, sont en panne depuis des années. Un appel pressant est lancé aux élus et autorités locales car la situation devient intenable, particulièrement pour ceux qui ne possèdent pas de climatisation.