Par : Chebout Hamoudi
Les travaux de bitumage du tronçon faisant partie de la route nationale 88, semblent dérisoires par rapport au projet qui est à l’arrêt depuis belle lurette et qui présente des défauts techniques innombrables.
La pose du bitume n’est qu’un leurre, juste pour embellir le passage du ministre attendu pour le 5 juillet.
Ces bricoles n’en finissent pas d’être décriées, les citoyens s’attendaient à voir la reprise des travaux de la cité Mostefa Benboulaid, ainsi que le projet consenti à l’entreprise Salem. Après la remise en état, les services techniques avaient émis un avis défavorable quant au baclage de cette opération, et cette entreprise devrait être mise sur liste noire, vu la qualité des réalisations dont elle avait la charge, à travers plusieurs communes de la wilaya.
Toutes ces bavures enregistrées et constatées par le commun des mortels se répètent et se perpétuent au vu et au su de tous.
Un autre fait saillant, l’inauguration, pour ce 5 juillet du château d’eau de 1.000 M3 qui a accusé un retard considérable, pourra atténuer un tant soit peu la soif des Meskanis, dans la mesure où l’eau, cette denrée rare existe réellement.
Ces diverses fuites en avant et toutes ces promesses non tenues portent un sacré coup au citoyen qui ne cesse de payer rubis sur ongles l’eau dont il a besoin, a partir des citernes coûtant 1.000 dinars.
En définitive, Meskiana et ses citoyens font les frais et ne finissent guère de subir les conséquences de la médiocrité et surtout de l’incompétence de ceux censés veiller sur la réalisation en bonne et dûe forme de tous les projets alloués par l’Etat, citant tous les services techniques à l’exception de l’ONA.
Vivement que les tenants du pouvoir daignent jeter un coup d’œil sur ce qui se trame dans cette ville de plus de 45.000 habitants, qui sont les otages de responsables hors champ.
Affaire a suivre.