Face à la polémique qui n’a pas cessé d’enfler depuis quelques jours sur l’apparition de dessins sur des rochers d’une plage à Jijel après un retrait de la mer, la direction de la culture est intervenue pour apporter des précisions à ce sujet. Diffusées sur les réseaux sociaux, des photos représentant des figures géométriques et animales prises au niveau du site archéologique de Rabta, classé patrimoine national, ont largement circulé provoquant une certaine polémique sur leur origine. Il s’agit, en fait, selon cette source de dessins et de gravures, œuvres d’un passionné de sculpture, vivant actuellement au Canada, qui n’ont rien à voir avec une quelconque histoire archéologique.
La direction de la culture précise que ces dessins, apparus suite à un retrait de la mer, un phénomène tout à fait naturel dû à des courants marins, sont visibles au niveau de la plage de Boussadoune, à proximité du cimetière punique de cette localité. Il est précisé qu’on y trouve des inscriptions d’animaux marins, ainsi que des écritures en langue française. Apportant plus de preuve aux précisions qu’elle apporte, la direction de la culture souligne que le site de Rabta a connu des recherches menées par des spécialistes algériens, arabes et étrangers qui n’ont pas mentionné la présence de tels dessins dans leurs études.
Pour rappel, les dessins en question ont été pris en photo et diffusés sur les réseaux sociaux faisant croire à l’apparition de gravures archéologiques. Leur apparition est due à un retrait de la mer, qui a lui aussi soulevé des polémiques sur ce phénomène lié à des courants marins. Certains sont allés jusqu’à s’interroger sur ce retrait, non sans évoquer des risques de séismes et de tsunamis. L’intervention de la direction de la culture est de nature à mettre un terme à toutes ces histoires qui ont causé un tapage inutile, selon les précisions données.
Par : Zouikri A