Par : I.N
Une enveloppe financière estimée à 7 milliards de centimes a été dégagée au cours de cette semaine dans le but d’entamer différentes opérations d’aménagement urbain dans la commune d’El Hadjar.
Il s’agit essentiellement de la réhabilitation des réseaux de distribution de l’eau potable à travers les cité souffrant du phénomène récurent de la turbidité de l’eau.
La situation des réseaux de distribution de l’eau ainsi que la qualité du traitement de l’eau potable ne sont pas les meilleures à la communed’El Hadjar. Pourtant, plusieurs projets ont été annoncés, il y a de cela quelques années par les autorités locales dans le secteur de l’Hydraulique, promettant d’assurer une meilleures qualité de la matière et une distribution plus fluide.
Les cités figurant en tête de liste de ces projets sont la cité des 190 logements à El Hadjar, ainsi que la cité Benboulaid dont les habitants ont longtemps réclamé une meilleure prise en charge des réseaux de la distribution de l’eau potable qui représente un danger direct menaçant les familles. À l’instar de la majorité des citoyens de la wilaya d’Annaba, ces familles sont contraintes d’acheter de l’eau potable auprès des vendeurs clandestins de ce liquide vital, sans pour autant être sûrs de la qualité de l’eau achetée. ” Au moins, on ne sent ni odeurs nauséabondes, ni couleur bizarre dans l’eau qu’on achète”, témoigne un citoyen.
Cette enveloppe financière sera également consacrée à la réhabilitation des réseaux d’assainissement et d’évacuation de l’eau potable ainsi que la réhabilitation des écoles primaires et leur protection contre les inondations.
Une autre opération visant la protection du lycée Bouzaadia contre les inondations a été programmée. Ce lycée a été le théâtre de plusieurs inondations survenues au cours des dernières année, compte tenu de son mauvais emplacement. Plusieurs citoyens croient savoir que la période choisie pour entamer ces opération n’est pas la meilleure, compte tenu de l’approche de la saison hivernale. Selon leurs dires, les citoyens semblent convaincus que les chantiers vont contribuer à empirer le phénomène des inondations, notamment si les entreprises de réalisation traînent comme ils ont l’habitude de le faire.