Après plusieurs mois de blocage, les opposants au président de l’APC de Constantine ont décidé de reprendre le travail et d’adopter l’ordre du jour de la session extraordinaire tenue, avant-hier, dans la sérénité totale, selon une source proche de l’hôtel de ville. Il a fallu, ainsi, l’intervention du chef de l’éxécutif de wilaya, en l’occurrence Abdelkhalak Sayouda, pour mettre fin, faut-il le souligner, à une situation de blocage qui n’a que trop duré.
Les détracteurs de Bensari, le maire de Constantine, sont revenus à de meilleurs sentiments, après un long égarement, en termes de cohabitation et de travail, pour paraphraser un élu, un fidèle allié du P/APC. Une décision prise après les mises en garde du wali qui a menacé, à maintes reprises, de geler cette assemblée élue. C’est un signal fort, estiment nos sources, donné par les opposants de Charaf Bensari, déterminés, semble-t-il, à reprendre le travail sur des bases saines. Pour rappel, les détracteurs du maire voulaient être associés à toutes les décisions prises et qu’ils ne soient surtout pas marginalisés.
Ils voulaient, également, que les postes de responsabilité soient équitablement dispatchés sur les élus de l’assemblée. Lors de cette session, dite de la réconciliation, le maire s’est engagé, selon nos sources, à prendre en considération les revendications de ses détracteurs. Un engagement ou plutôt des promesses qui semblent, à priori, convaincre les élus contestataires.
Ce dénouement qui ne peut que satisfaire la collectivité qui ne demande qu’une chose, à savoir une meilleure gestion de ses affaires. Triste est de constater que l’APC du chef-lieu de wilaya croule sous les querelles partisanes, voire personnelles, et sous les ordures ménagères. Une suite logique à la crise ayant secoué l’hôtel de ville, estiment certains. Bref, la reprise des travaux de cette assemblée est synonyme de beaucoup de satisfaction largement exprimée par des élus ayant boycotté, des mois durant, les différentes sessions de l’APC de Constantine.
Par : A.A