Par : A.A
Dans une requête adressée aux autorités locales, les habitants de la cité Daksi Abdessalem dénoncent, par le biais de leurs représentants, ce qu’ils qualifient de malfaçons constatées dans le projet relatif à l’amélioration urbaine de leur quartier. Lancé depuis plusieurs années, ce projet est aujourd’hui abandonné, au grand dam des riverains. Tout le quartier s’est transformé en un immense chantier à ciel ouvert sans qu’il soit totalement achevé. En fait, c’est pour quand la réception du projet ? Personne n’est en mesure de répondre à cette question. Seules les entreprises chargées des travaux peuvent, effectivement, apporter des éléments de réponse à une question, qui ne cesse de tarauder les esprits. Estimée à plus de 50 milliards de centimes, selon certaines sources bien informées, l’enveloppe dégagée pour réaménager cette cité a été consommée sans qu’elle ne réalise les objectifs escomptés. Un projet, une fois accordé à l’entrepreneur, devrait être scrupuleusement suivi par le maitre d’ouvrage. Une logique à laquelle tout le monde adhère. Sans être vraiment connaisseur, les malfaçons restent flagrantes, pour reprendre les propos d’un habitant du quartier. En cette période pluvieuse, certaines parties de la cité se sont transformées en un véritable bourbier. L’accès aux blocs, particulièrement pour les sujets âgés, n’est pas du tout sans risques. Selon les dires d’un locataire, un ancien élu de la commune de Constantine, tous les services concernés ont été saisis de cette affaire, mais en vain. Aucune suite, à vrai dire, n’a été donnée aux nombreuses correspondances adressées aux services concernés. Et la question demeure toujours posée : que signifie ce silence de la part de responsables appelés normalement à veiller à ce que le délai et la qualité des travaux soient respectés ? Actuellement, ni le délai n’a été respecté, ni la qualité des travaux. Un véritable gâchis qui s’ajoute à d’autres. Et sur ce plan, les exemples sont légion.