Par : Chaffai Chawki
Les dernières pluies qui se sont abattues ce week-end sur la capitale des Haracta ont fait découvrir des malfaçons à travers plusieurs projets. Les chaussées, sans exception, sont complètements dégradées après le passage de cette averse torrentielle. L’APC a promis d’asphalter les boulevards et les grands quartiers en juillet 2019, seulement rien n’a été réalisé depuis. Ain Beida est livrée à elle-même car ses élus lui ont imposé, en trois ans, insalubrité et clochardisation. Aujourd’hui, tout le monde s’interroge sur le devenir de ce projet de réalisation de goudronnage pour lequel on a débloqué plus de 5,5 milliards de centimes. “Toutes les voitures, qu’importe la marque, souffrent de la suspension à cause des crevasses et des nids de poules”, me confie un chauffeur de taxi. Un jeune étudiant intervient :” Est-ce que vous savez que les élèves de tous les établissements scolaires portent des bottes en hiver dans la plus grande daïra de la wilaya d’Oum El Bouaghi pour éviter de se salir puisqu’il ne reste de la couche noire que de la boue, allez voir du côté de l’école Kanouni Tayeb ex-Chkoulet Daoudi et du CEM Kouchari ou encore sur l’artère qui mène à l’hôpital Zerdani Salah…etc.’’. Un autre projet délaissé par l’entreprise de réalisation, celui de l’éclairage public du côté du lycée Zinai El Hadj Belgacem sur la route qui mène à Annaba. Des câbles abandonnés et des poteaux non installés en plein centre-ville depuis l’été passé, alors que des carrés entiers sont plongés dans le noir. Les Beidis, encore une fois, exhortent M. le wali d’intervenir pour booster ces projets somnolents et faire sortir cette ancienne ville de sa léthargie.