Par : Hamid Baali
A quelques jours de la célébration de la grande fête du sacrifice, les familles sont mobilisées pour l’accueillir avec dignité et ferveur. Le père de famille, accompagné de ses enfants, effectue la tournée des bergeries, des fermes, des garages et divers points de vente pour dénicher le mouton qui sera immolé le samedi 9 juillet. A la faveur de laborieuses négociations, cet ovin est finalement acheté et ramené à bord d’une camionnette à la maison. Le papa met dans un couffin les couteaux et la hache qui seront aiguisés par le remouleur du quartier. Il achète du charbon de bois conditionné dans un sachet auprès de la supérette pour garnir le kanoun et prétendre à un barbecue pour déguster les grillades tant attendues par la maisonnée.
Comme chaque année , les Guelmois achètent les légumes et les fruits qui seront consommés la première semaine de l’Aid puisque les commerçants baissent leurs rideaux pour des raisons évidentes. Leurs emplettes sont diverses, à savoir des sodas, des jus de fruits, du henné, des sachets de congélation, du papier film alimentaire, du lait pasteurisé, des oeufs, de la moutarde et autres. Les mères de familles privilégient la préparation de la galette croustillante et du ” Khobs dar ” ( pain maison) qui accompagneront la consommation des grillades et des plats en sauce.
De toute évidence, tous les foyers s’ingénient à prévoir tous les achats indispensables puisque des pâtisseries orientales sont préparées par les mamans qui se démènent du mieux qu’elles peuvent pour célébrer dans l’allégresse cette fête religieuse.