Par : A.Ighil
Dans une déclaration rendue publique, hier, le bureau exécutif du parti El Adala de la wilaya d’Annaba s’est dit consterné par la nouvelle de l’arrestation de l’un de ses membres, élu à l’APC d’El Bouni, pris en flagrant délit de corruption, selon les premières informations. D’emblée, les membres du bureau exécutif tiennent à faire confiance aux instances compétentes pour mettre toute la lumière sur cette affaire. Et ils tiennent à rappeler la position ferme du parti pour la lutte contre toutes formes de corruption et de népotisme. L’auteur de la déclaration tient à rappeler à l’attention de l’opinion publique que la candidature du mis en cause, le dénommé B.N, aux dernières élections locales, dans nos listes, était la première du genre. C’était l’occasion de sa première relation avec les instances du parti après avoir été plébiscité par un grand de concitoyens de son lieu de résidence, en l’occurrence la localité de Boukhadra. Ce qui était notre profond désir de voir des franges importantes de la société adhérer à ces élections locales. À travers cette déclaration, le parti El Adala s’est dit n’avoir aucune intention d’innocenter l’élu cité dans cette affaire, tout en attendant les conclusions de l’enquête. L’auteur de la déclaration s’étonne sur la campagne de dénigrement qui s’est soudain enclenchée des suites de cette affaire. Une campagne orchestrée par certains cercles connus pour avoir mis à genoux la wilaya dans tous les domaines et cela, pendant plusieurs années. Cette affaire était en quelque sorte un véritable règlement de compte. Le comportement de l’élu est inacceptable, dira le communiqué. Mais, il ne faudrait pas faire l’amalgame entre un acte isolé et les orientations du parti et sa politique. Depuis plusieurs années, bon nombre d’assemblées populaires communales ont été éclaboussées par des affaires de corruption. Des élus ont été souvent accusés des mêmes chefs d’inculpation à savoir, abus de fonction, octroi d’avantages indus à autrui en violation de la réglementation en vigueur. La justice avait engagé des poursuites judiciaires à l’encontre des P/APC des communes d’El Bouni, El Hadjar, Ain Berda et Sidi Amar.