Des cadres de la Sonatrach ont affirmé, hier, au deuxième jour du NAPEC 2025, qu’il est primordial de moderniser l’infrastructure pour s’adapter avec les technologies émergentes devenues essentielles dans le secteur, notamment pour ce qui est de la collecte de données.
Lors d’une conférence intitulée « renforcer la collaboration non conventionnelle : synergies pour l’efficacité, la durabilité et l’innovation », le directeur développement et intégration à Sonatrach, Zahir Belazzoug, a énuméré les multiples défis que présentent les technologies émergentes, évoquant, en premier lieu, la nécessité de moderniser infrastructure pour la rendre compatible avec l’utilisation de l’IA par exemple.
Il a cité comme exemple des « raffineries et des pipelines qui ont des décennies ». Il a mis en relief des « capteurs » pour le transfert de données qui sont « anciens » et qui « ne transmettent pas à temps » donc ces données.
Des aspects sur lesquels « peuvent intervenir » les différents fournisseurs et partenaires de la compagnie pétrolière nationale.
Il est utile de rappeler, à ce titre, que Sonatrach a signé, le 8 septembre dernier, trois contrats d’une valeur de près de 60 milliards de dinars, avec des entreprises nationales, pour « la réhabilitation et l’expansion du réseau de transport par canalisation ».
Le 25 du même mois, Sonatrach a paraphé deux contrats de Services avec le Consortium des sociétés chinoises CAIEC (China National Aero-Technology International Corp) & SLPI (Shenglong Oil And Gas Pipeline Inspection Technology Co., Ltd) pour l’inspection de cinq gazoducs d’une longueur cumulée de 3 576 Km, dont deux desservant les clients à l’international (GO2/548 Km et GPDF 521 Km).
Tout ceci pour dire que la compagnie pétrolière investit continuellement dans la modernisation de ses infrastructures.
Même chose pour ce qui est de l’utilisation des technologies émergentes, comme l’IA, qui aide, par exemple, comme l’a indiqué, le chef de département Maîtrise de Sonatrach, à établir des analyses de la consommation, par jour, tranche horaire, mois…dans le but d’éviter, entre autres, la surproduction.
D’autres défis ont également été évoqués durant cette conférence comme le déficit enregistré en matière des compétences maîtrisant les technologies émergentes étant relativement nouvelles mais aussi la fuite des talents, ceux qui ont pu acquérir ces compétences étant sollicités dans de nombreux pays, notamment européens et du golfe.
Par : Elyas Abdelbaki