L’habitat précaire défraie toujours la chronique. Il ne se passe pas un jour sans qu’on entende parler d’un effondrement total ou partiel d’une bâtisse. Malgré les efforts des pouvoirs publics et des autorités locales qui, depuis plusieurs années, affichent une grande volonté pour la prise en charge des occupants du vieux bâti. Les cris de détresse des familles occupant des immeubles menaçant ruine, affluent de partout.
C’est le cas, notamment, des quatre familles demeurant dans un immeuble au 15 rue Biskri Ali, situé dans le vieux quartier de la cité Auzas. La bâtisse, édifiée en R+1, a connu un effondrement partiel, cette semaine. Heureusement aucun blessé n’est à déplorer. Ces familles, composées d’une vingtaine de personnes, occupent cet immeuble centenaire, datant de l’ère coloniale, classé parmi les bâtisses en danger, menaçant ruines à tout moment, lancent un appel aux autorités locales pour un éventuel relogement.
«Cet immeuble représente un danger imminent pour la vie des locataires. Des murs lézardés, des plafonds qui risquent de tomber à n’importe quel moment, alors que les escaliers sont compétemment effrités, sans parler des infiltrations d’eau de pluie à travers les planchers, durant cette saison hivernale. Toute la structure de cette construction menace de s’effondrer. L’immeuble en question, qui est pourtant un bien immobilier de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), a été l’objet de plusieurs effondrements partiels», affirme un des locataires.
Dans une fiche technique, établie le 11 novembre 2013 par l’Office communal de restauration et d’aménagement des vieux quartiers de Annaba (OCRAVA), concernant l’immeuble en question, le constat est sans appel d’une maison en dégradation très avancée. En attendant leur relogement, les concernés retiennent, chaque jour, leur souffle et lancent un appel pressant aux concernés pour intervenir.
Par : A.Ighil