Le procès des 46 présumés auteurs de violences, qui devait se tenir, hier, simultanément, dont 27 prévenus au niveau du tribunal de Berrahal et 19 mis en cause traduits devant la juridiction d’El Hadjar, territorialement compétents.
Le procès en question a été renvoyé au lundi 8 avril 2024.
Il est à rappeler que cette soirée ramadhanesque du 29 mars 2024 a viré au cauchemar. Elle a été marquée par une violence inouïe. Cette «sauvagerie» a eu lieu suite au match opposant l’Union Sportive Madinet Annaba (USMA) au Club Sportif Constantinois (CSC), pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie.
La défaite à domicile des locaux a été accompagnée de troubles sans précédent. Des actes de violence et de vandalisme ont été perpétrés par des pseudo-supporters des deux camps. Il a été signalé que des dizaines de voitures ont été saccagées tout au long de la RN44. Une centaine de personnes, soupçonnées d’être impliquées dans ces actes de violence, ont été interpellées le lendemain du match.
Et les sanctions ont commencé à tomber, puisque 14 personnes ont été condamnées en référé à 5 ans d’emprisonnement et 32 autres individus ont écopé entre une année et trois années de prison ferme.
Il faudrait, également, souligner qu’un individu a été condamné à un an de prison à cause d’une vidéo sur TikTok ayant trait aux violences vécues lors de cette soirée cauchemardesque.
Des opérations d’identification des auteurs ont été effectuées à l’aide des enregistrements vidéo des caméras de surveillance. À la suite de cet épisode tragique dans le secteur sportif, des internautes ont dénoncé énergiquement ces actes et demandé que justice soit rendue.
Face à cette violence inacceptable et injustifiable et à ces comportements antisportifs observés ces derniers temps, les instances dirigeantes du football national doivent absolument réagir, et de manière exemplaire.
Par : A. Ighil