Par : I. N
Le secrétaire général de l’université Badji Mokhtar d’Annaba, M. Ahmed Hamdaoui, dit Riad, a été officiellement relevé de ses fonctions au cours de la semaine dernière, en vertu d’une décision ministérielle. Le recteur de l’université, M. Mohamed Manaâ a nommé, mercredi 23 juin, M. Kamel Kissous au même poste.
Des sources au sein de l’établissement universitaire croient savoir que cette décision aurait été prise à la suite d’une enquête qui aurait été diligentée par la brigade économique de la police. L’ex-secrétaire général de l’université Badji Mokhtar pourrait être impliqué dans des affaires de corruption et de mauvaise gestion. C’est en tous les cas l’information qui circule, depuis la soirée d’avant-hier sur les réseaux sociaux. Nous avons bien évidemment tenté de prendre langue avec le recteur de l’université M. Mohamed Manaâ afin d’avoir plus de détails sur le sujet, mais nos tentatives sont restées vaines.
Pas de fumée sans feu !
Il y a de cela 3 ans, plus précisément au mois de février 2018, la cour d’Annaba a condamné M. Riad Hamdaoui à une amende de 200 millions de centimes dans une affaire de corruption dans laquelle l’ex-SG de l’université aurait été impliqué. En effet, le concerné avait été impliqué dans cette affaire quand il occupait le poste de président de la commission des marchés relevant de l’université. L’affaire avait été déclenchée lorsqu’une plainte a été déposée par devant le procureur général contre le responsable. Il s’agit d’un marché qui avait été conclu en dehors du cadre règlementaire. Quand l’enquête avait été déclenchée, le concerné occupait déjà le poste de secrétaire général. Une fois que l’enquête avait été ouverte, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait donc pris la décision de suspendre le concerné. M. Riad Hamdaoui a pu reprendre ses fonctions après avoir été blanchi par la justice.