Par : A.A
Dernier rebondissement dans le conflit opposant, depuis plusieurs jours, Kamel Friteh, un secrétaire national et émissaire de Salim Labatcha, le S.G de la centrale syndicale, à des cadres syndicaux du comité exécutif de wilaya qui ne cessent de revendiquer ce qu’ils qualifient de « légitimité syndicale que certains cherchent à confisquer », lit-on dans un énième communiqué de ce groupe de frondeurs. Conduit par un doyen, en l’occurrence Abdelwahab Arafa, ce groupe accuse ouvertement Friteh d’être derrière l’anarchie qui règne en maitre au sein de l’union de wilaya. Les contestataires dénoncent aussi le silence, qu’ils qualifient de complice, du successeur de Sidi Said. « Et si Constantine n’est plus aujourd’hui un bastion du syndicalisme, au sens large du terme, c’est aussi à cause des agissements de Friteh et ses associés qui sont, en fait, des personnes étrangères à l’UGTA », dénoncent-ils. Quatre ans sont passés sans qu’il puisse tenir ce congrès que les travailleurs revendiquent, estiment des cadres syndicaux qui tiennent à faire valoir les « droits fondamentaux des travailleurs », dont certains songent à quitter l’UGTA pour rejoindre d’autres syndicats. « Dans une indifférence inouïe, Kamel Friteh continue de diviser les rangs de notre organisation syndicale », ont-ils tenu à scander.
Les contestataires se disent « plus déterminés que jamais à aller au bout d’un mouvement » qu’ils estiment tout à fait légitime face à « l’obstination de l’émissaire de la centrale syndicale ». Une chose est sûre, les contestataires veulent, coûte que coûte, la tête de Friteh. Nous y reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines éditions.